Londres deuxième jour (suite)
De Trafalgar à Sherlock Holmes
Vous pouvez cliquer sur les images, sans perdre votre page, pour les améliorer et les agrandir.
Prenant à main gauche de Leicester en direction de la tamise, nous atteignons St Martin in the Fields, l’église paroissiale locale dédiée à Saint-Martin de Tours, fusion de style néo-classique et baroque, réputé pour ses concerts de musique classique, souvent éclairés à la bougie. L’hiver, à l’instar de Saint-Martin qui avait coupé en deux sa toge pour réchauffer un indigent, l’église accueille la nuit les gens sans domicile.
Face à Trafalgar square, à gauche domine la colonne Nelson si tant haute de 52 m que nous avons du mal à voir au sommet la statue de l’amiral.
Nous nous rendons à main droite au National Gallery qui, avec quelques 2 300 tableaux européens est sans doute un des plus riches au monde à détenir des œuvres réalisées entre le XIIIe et début du XXe siècle. 
P’titefleur voulait voir l’un des Tournesols de Van Gogh peint en 1888. Je découvre que ce tableau était destiné à orner la chambre où il reçut son ami Gauguin.
Après une courte visite, (il faudrait une journée pour tout voir) nous allons croquer un morceau à St James Park le deuxième parc le plus petit des huit parcs royaux et le plus soigné.
C’est aussi le fief de pélicans introduits pour la première fois en 1664 grâce au don d'un ambassadeur russe. Ils sont extrêmement sociaux et habitués à la compagnie humaine et il n’est pas rare d’en voir un s’asseoir sur les bancs aux côtés de touristes éberlués.
Le parc mitoyen, Green Park est lui, le plus petit parc royal, moins fleuri car d’après la légende l’absence de parterres de fleurs serait dû à une interdiction de la reine Catherine de Bragance qui s’était aperçue que son mari Charles II y cueillait des bouquets pour les offrir à ses maîtresse ; mais ceci ne nous regarde pas !
Un petit coup de métro, nous transporte de Green Park à Covent Garden, station proche du London Film Muséum ou plutôt devrai-je dire Bond Muséum puisque dans ce musée, depuis 2014, subsiste l’attraction star Bond in Motion qui nous propose la plus grande collection officielle de voitures utilisées dans les films,
comme l’emblématique Rolls Royce Phantom III de Goldfinger, mais aussi des motos, des gadgets… Une collection d'une très grande richesse mise en valeur par une scénographie magnifique qui permet de découvrir ou redécouvrir les opus de la franchise qui dure depuis plus de 50 ans. J'avais quinze ans en 1963 lorsqu'était sorti James Bond contre Docteur No, nous faisant découvrir Sean Connery et la sculpturale Ursula Andress, première James Bond Girl qui a fait tourner bien des têtes.
Chaque voiture est assortie d’un grand écran qui diffuse le passage du film où apparait le véhicule. Je me régale pendant deux heures car j’ai vu au cinéma la presque totalité des James Bond.
Après cette visite, en sortant, nous nous rendons au bord de la Tamise à la hauteur de Savoy street. Nous longeons le quai entre le fleuve et le Victoria Embarkment Park. Vers le milieu du parc nous pouvons voir l’une des deux obélisques surnommées « Aiguilles de Cléopâtre » (la deuxième a été installée à New York, Central Park). arrivée en provenance d’Alexandrie en 1819, elle est encadrée de de deux sphinx en bronze.
Poursuivant notre chemin, nous longeons les nouveaux locaux modernes de Scotland Yard, et nous arrivons proche de Big Ben dont nous ne voyons plus que le cadran, le reste étant soigneusement empaqueté pour travaux ; la rénovation doit encore durer deux ans. Il en va de même pour le Parlement où seule la statue de Richard Cœur De Lion installée sur le devant est visible. Nous sommes bien dans le quartier où les principaux monuments emblématiques de Londres sont tous en cours de travaux.
Il faudra patienter encore deux ans pour en voir le résultat, qui sera très certainement à la hauteur du chantier.
J'ai dû limiter au maximum les photos pour en intégrer quelques unes dans le texte. J'ai surtout dû les diminuer et elles sont moins nettes, mais il vous suffit de cliquer dessus pour mieux les visualiser.
Quant à l’Abbaye de Westminster, entourée de palissades, elle est aussi en cours de réfection et on ne peut la visiter. Nous pouvons toutefois, à proximité, admirer quelques statues sur piedestals dont : Mandela, Gandhi, ou la suffragette Garrett Fawcett. Nous terminons notre escapade en rejoignant en métro (qui reste le moyen idéal avec l’Oyster card de se déplacer), la station Baker Street.
Nous nous rendons au 221B qui est l'adresse de l'appartement londonien occupé par le détective Sherlock Holmes et le docteur John Watson, héros récurrents des romans policiers de Sir Arthur Conan Doyle. Bien que Baker Street soit une authentique rue de Londres, le numéro 221 n'existait pas à l'époque de Conan Doyle: l'adresse choisie par l'auteur pour son héros était donc fictive. Deux maison se sont donc désignées pour reproduire l’appartement du détective et le musée à côté au rez-de-chaussée.
Un peu plus loin au 231 de la rue se trouve le London Beatles Store une grande boutique dédié au musiciens avec une impressionnante collection de vêtements, livres, vinyles gadgets… Nous verrons demain, car il est temps de rejoindre notre appartement afin de nous préparer pour aller à Soho, déguster la spécialité incontournable le Fish and Chips.
À Soho donc, nous montons à l’étage d’une petite brasserie où l’accueil est toujours aussi agréable et souriant. Pour un prix très raisonnable, nous nous retrouvons avec un plat complet, limite pantagruélique et la bière pression est savoureuse. Ce qui m’arrive très rarement sans doute parce que c'était trop copieux, je dois avouer avoir calé en ne finissant pas l’assiette malgré que c’était délicieux.
Avant de retourner à l’appart’ nous faisons une belle balade dans le quartier de Picadilly très animé. Je souligne que dans le centre de cette ville très cosmopolite, à aucun moment de jour comme de nuit, nous n’avons ressenti d’insécurité parmi la foule dense qui déambule sur les trottoirs sans énervement, ni bousculade et des véhicules de police roulent discrètement au sein d’une circulation fluide. Une seconde journée qui me laisse les yeux brillants de jolis souvenirs. J’ai savouré chaque moment présent.
? suivre…
Commentaires
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- 1. zouzounette40 Le 21/11/2019
Tout était parfaitement organisé. Pas de perte de temps, pour voir le maximum de choses toutes aussi différentes les unes des autres. Bravo. Tu respires le bonheur. Bisous Fab.-
- fabulgoneLe 21/11/2019
J'ai effectivement les souvenirs plein ma tête sur ces journées londonienne. Mais j'ai bien sûr pris des notes et fais des recherches plus approfondies pour consolider mon récit. Et aussi, j'ai un diaporama de 180 photos que je peux montrer avec des commentaires à mes proches et mes amis. Certains me suggèrent un voyage organisé où je serais leur guide comme je le suis pour faire visiter le Lyon anecdotique à des amis et leurs visiteurs de passage. Les derniers étaient de Joinville (Haute Marne). Bisous, chenuse Colombe, Zouzou
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