Episodes 51 à 60
Dans cette sixième série, Carole, Fred, Euthymènes s'efforcent de sortir Socrate du Mont-de-Piété. Les détectives arrivent à la province de Yadupour ou Black est promu Grand Lama et Furax est toujours au palais de Pauline. Une 6e série avec de nombreux rebondissements tous azimut.
Expériences à demi-ratées de Furax, Socrate enfin libéré... Arrestation et procès de Furax qui s'évade, Yadupour envahi Sama-Koutra, Furax arrêté s'évade à nouveau, les Barbus libérés embarquent pour Paris, Euthymènes fait la cour à Pauline.
Distribution :
Pierre Dac "Black" - Francis Blanche "White" & "Jejeeboy"
Jean-Marie Amato "Furax" & "Asti Spumante" & "Léon Le Hihan"
Jeanne Dorival "Malvina"
Jean Poiret "Fred Transport"
Edith Fontaine "Carole Christmas" & "Mlle Fiotte"
Louis Blanche "Mery Christmas" & "Ralph McIntosh" & "Mostoblase" & "Pruttmacher"
Maurice Biraud "Commissaire Socrate"
François Chevais "Inspecteur Euthymènes"
Pauline Carton "Maharané Pauline"
épisode 60 - Euthymènes amoureux
Socrate et Euthymènes sont effectivement dans le tunnel devenu territoire français. Mais il se trouve en plein milieu du passage du cortège triomphal dirigé par Black and White.
Arrivé devant l’entrée du tunnel, le grand Chambellan leur annonce que l'ouvrage est occupé par deux Français. Curieux, ils y pénètrent et les quatre hommes qui se retrouvent, se congratulent.
Euthymènes qui est attiré par la maharané sollicite la bienveillance de Black et White qui font venir Pauline. Celle-ci montre sa boucle d’oreille dépareillée que les deux lamas-détectives reconnaissent.
Ainsi c’est elle qui les a fait évader ! Donc ils la libèrent et lui redonnent son titre. Elle deviendra Pauline IV.
Socrate lui demande d’attirer Furax dans le tunnel, ce qu’elle accepte en riant.
Pendant ce temps Furax et Malvina font leurs valises par crainte des troupes d’occupation, d’autant que les habitants des deux provinces ont sympathisé.
Pauline –« Bonjour mes très chers Furax et Malvina, je vous trouve soucieux ! Vous craignez les troupes d’occupation ? Ce n’est pas grave j’ai revendu le tunnel à deux français et il est donc territoire français, allez-y vous bénéficierez de l’immunité diplomatique ! »
Elle les accompagne jusqu’à l’entrée. À l’intérieur, ils se retrouvent face au commissaire.
Socrate –« Edmond, Zebbib, Pandolphe Furax, au nom de la loi française, je vous arrête ! »
Les barbus sont libérés et les préparatifs se font pour leur rapatriement. Tout aurait pu se terminer pour le mieux, seulement si quarante militaires gardaient l’entrée tout le monde a oublié qu’un tunnel comporte aussi une sortie par laquelle Malvina et Furax disparaissent. C’est ballot !
Euthymènes, seul avec Pauline, lui fait la cour. Flattée et pas indifférente, elle accepte les avances de l’inspecteur et décide de se fiancer.
En France, le sous-secrétaire d’Etat annonce à la radiodiffusion française la libération des barbus qui seront rapatriés à bord du paquebot français le Bouc-émissaire qui les attend dans le port de Pondichéry.
Carole –« Fred, vais-je bientôt revoir mon père ? »
Fred –« Dans huit jours chérie, demain le paquebot va appareiller avec votre père et les barbus à son bord. »
Carole –« Fred, venez avec moi à Orly, nous prendrons l’avion ! »
Fred –« Pour où ? »
Carole –« Pour Pondichéry, chéri ! »
À Pondichéry, Socrate et Euthymènes supervisent l’embarquement de Mery Christmas, des barbus et du tunnel, sous la direction du commandant Ledoux un dur-à-cuire aux manières un peu rudes. Le navire largue ses amarres et s’éloigne du quai. C’est à ce moment que Carole et Fred arrivent en taxi sur le quai où Carole à juste le temps de voir son père derrière un hublot d’où il lui fait signe. Désolée, elle se retrouve à côté des deux policiers.
Socrate –« Allons mademoiselle Carole, ne soyez pas triste, vous reverrez très vite votre père à Paris. En attendant vous êtes invités à la noce d’Euthymènes qui va épouser la maharané Pauline IV. »
Gong !
14 mars 2021
épisode 59 - Yadupour envahit Sama-Koutra
Et toujours le double-jeu de Pauline
Socrate et Euthymènes arrivent à Calcutta où ils trouvent chez un marchand de journaux une édition du figaraire littéro le journal local en version française. À la rubrique des petites annonces il tombent sur celle-ci :
Occasion à saisir de suite – grand tunnel, genre Mont-Cenis – prix intéressant – s’adresser à Sa Sérénité Pauline III maharané à Sama-Koutra.
Les deux policiers partent aussitôt pour Sama-Koutra. Pauline de son côté continue d’envoyer ses espions vers Furax qui semble prêt à utiliser un deuxième barbu.
Effectivement Furax demande à Cornélius de déposer celui-ci en grand secret à Yadupour. Ils partent tous les deux en jeep avec le barbu qui, arrivé à destination, quitte la voiture et se dirige vers une ferme où se déroule la fête des vendanges.
Il arrive à proximité d’une famille de vignerons qui se cachent en l’apercevant. Le barbu pénètre dans la ferme et trouve un saucisson et du pâté de panthère qu’il consomme, puis sentant l’odeur du vin nouveau il en boit une grande rasade se disant que ça ressemble à du beaujolais.
Ne le trouvant pas agressif, la famille sort de sa cachette et tout ce petit monde sympathise. Le barbu trinque avec le père, la mère, le fils et la fille et très éméché, il se met à chanter des chansons paillardes.
Le lendemain matin Cornélius se présente devant Furax et Malvina avec le barbu rond comme une queue de pelle. Furax pique une colère lorsque le téléphone sonne. Malvina décroche et annonce :
« C’est la maharané Pauline qui demande si ton expérience a réussi ! »
Black et White apprenant l’échec du deuxième barbu, craignant que la population de Yadupour ne se ramollisse, lancent leurs troupes dirigées par le général Motors, pour la conquête de Sama-Koutra, pendant que Pauline reçoit Socrate et Euthymènes qui donnent les raisons de leur présence qui a pour but de capturer Furax ; Pauline affirme qu’elle mettra tout en œuvre pour qu’ils y parviennent.
L’opération militaire tourne à l’avantage de Yadupour sans aucune bataille, grâce aux replis successifs des militaires samakoutrainiens. Comme le dit la maharané qui se rend chez Furax :
« La non-violence, les replis successifs, l’adversaire qui ne trouve jamais personne devant lui, que de sang économisé, que de vies sauvées. Si chacun pouvait à sa guise envahir son voisin sans jamais trouver de résistance, si chacun allait occuper l’autre pendant que l’autre en occupe un troisième, il n’y aurait jamais assez d’occupants ni assez d’occupés pour que l’affaire devienne intéressante. Et la nostalgie aurait vite fait de ramener chacun chez soi. »
Furax lui rétorque qu’elle a été destituée, ce à quoi Pauline déclare :
« Ça me repose de ne plus régner ! »
Malvina : « À part ça, qu’est-ce qui nous vaut votre visite ? »
Pauline : « Sachez que le Grand Lama de Yadupour va arriver à Sama-Koutra pour présider au défilé triomphal. Or, ce grand Lama et son conseiller ne sont autres que les deux barbus qui se sont évadés de chez vous, cher Furax. Alors si j’ai un conseil à vous donner, c’est de ne pas trop vous montrer dans les parages. »
Furax : « Merci Pauline, je regrette d’avoir causé cette guerre par mes expériences et de vous avoir vendu un tunnel qui ne m’appartenait pas. »
Pauline : « Ne vous en faites pas pour le tunnel, cher Furax. Je l’ai revendu à deux Français qui sont bien contents de l’avoir en ce moment. »
Malvina : « Bien contents ? »
Pauline : « Bien sûr, voyons ! Ce tunnel est territoire français et les deux lascars sont à l’abri de l’occupation. Ils sont en sureté !! »
Gong !
06 mars 2021
épisode 58 - Furax Grand Escogriffe de l'ordre du Plexus solaire
Furax, au guichet de la gare demande un aller simple pour Sama-Koutra en marchandant le prix du billet.
Le directeur appelé, lorsqu’il apprend que l’usager est en fait Edmond Furax de l’Académie française qu’il considère comme un héros, met un train spécial à sa disposition avec un wagon première classe.
Socrate et Euthymènes se demandent qui est dans ce convoi spécial qui part avant eux.
Haut-parleur – Les voyageurs pour Levallois, Bécon-les-Bruyères, Le Mont-Cenis, Budapest, Ankara, et Calcutta… en voiture s’il vous plaît… attention au départ !
Après quelques heures, le train s’arrête en pleine voie. Les rails arrivaient contre la paroi rocheuse sans ouverture. Le gendarme interpellé précise qu’on a volé le tunnel du Mont-Cenis.
Pour Socrate et Euthymènes, c’est surement un coup de Furax. En effet celui-ci avait effectivement repéré les policiers à la gare de Lyon à Paris.
La une des journaux fait bien sûr état de ce vol extraordinaire. Le journal est lu par Black et White à Yadupour, qui se demandent ce que Furax, car ce ne peut être que son œuvre, va bien pouvoir faire de ce tunnel encombrant.
Furax – Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de ce tunnel ? Malvina.
Malvina – Fufu, tu pourrais essayer de le vendre à la maharané, ce tunnel.
Furax – Bonne idée Malvina, téléphone à sa Sérénité pour lui annoncer ma visite.
Au cours d’un long marchandage entre Pauline et Furax, la maharané plus rouée que Furax finit par accepter d’acheter le tunnel, mais au lieu de le payer en monnaie sonnante et trébuchante, elle lui remet une plaque et un cordon de l’ordre du Plexus solaire et le sacre Grand Escogriffe et lui disant :
Pauline – La devise de l’ordre est gravée au centre. Avec ça Furax, elle vous vaudra, dans l’Inde entière, le respect et l’admiration.
Furax tout excité, qui aime les titres ronflants, retrouve Malvina en lui montrant le cordon de Grand Escogriffe de l’ordre du Plexus solaire. Il rajoute :
Furax – Voilà aussi la médaille de platine massif, fondue spécialement pour Furax avec la devise de l’ordre et l’effigie du poisson magique.
Malvina examine la fameuse médaille et déclare :
Malvina – Tu as vu ce qui est écrit en dessous du poisson magique "Maquereaux au vin blanc" ce qui est étrange pour une médaille de platine et le serait moins pour un couvercle de boite de conserve. De plus on mange beaucoup de maquereau au vin blanc chez la maharané. Mon pauvre Edmond, elle t’a bien roulée dans la farine. (Elle rit) Elle t’a décoré de l’ordre de la Sardine magique !
Furax regarde de plus près, constate l’arnaque et se met en colère :
Furax – Ô rage, ô désespoir, ô sardine ennemie ! À moi, maquereau deux mots, un affront si cruel, un coup mortel. Pour qui sont ces poissons qui sifflent sur nos têtes ? Sardine unique, objet de mon ressentiment. Donne-lui tout de même à boire, dit mon père.
Malvina – Calme-toi, Fufu, on en demandera une autre de médaille.
Furax – Du filet de hareng, ou du thon mariné ! Non merci, non, merci ! Elle m’a eu la sale bonne femme.
À ce moment Cornelius arrive et souffle dans l’oreille de Malvina :
Cornelius – Il y a un envoyé de la maharané qui vient pour percevoir les frais de chancellerie pour la décoration de monsieur Furax !...
Gong !
26 février 2021
épisode 57 - Retour de Socrate
Comme de bien s’accorde, les journaux font leurs choux gras de l’évasion de Furax.
Revenons vers Carole et le sauvetage de Socrate.
Carole, Fred et Euthymènes sont au chevet de Socrate qui s’éveille. Il tient des propos, de plomberie, absurdes et Fred rappelle que Levau-Mornay avait précisé que s’il retrouvait la mémoire ce ne serait peut-être pas la sienne. Nos trois amis se rendent donc à la prison de la Santé où ils récupèrent le professeur, lui proposant de le libérer s’il redonne sa vraie mémoire au commissaire, sinon ce sera vingt ans de travaux forcés ; ils l’amènent donc près de Socrate.
Le professeur l’examine et demande que l’on récupère le disque de l’enregistrement de l’émission radio de la disparition de l’île de Benbecula puisque c’est à ce moment qu’il avait perdu la mémoire. (Rappelez-vous, c’était l’épisode 43 du début décembre 2020…) Le but est donc de lui faire écouter le disque de l’enregistrement et à la fin de lui donner un bon coup de bottin sur la tête.
On réécoute donc sur le tourne-disque le dialogue entre Porridge et Socrate, et à la fin, paf ! un coup de bottin sur la tête.
Effectivement Socrate retrouve sa mémoire et on lui raconte les dernières nouvelles. Levau-Mornay est remis en liberté en le priant de travailler pour le bien et plus pour le mal.
Avant qu’il ne parte, un agent de la poste amène un télégramme qui précise :
« Merci docteur de m’avoir trahi ! Signé Furax qui rajoute : vous mourrez demain. ».
Terrorisé, le professeur veut retourner en prison. Ils s’y rendent tous les cinq, mais se voient opposer un refus du directeur qui déclare :
« Ma prison, n’est pas un asile ! »
Socrate propose donc au professeur de commettre un vol pour être mis en prison. Levau-Mornay s’exécute et Socrate lui passe les menottes, mais le boucher déclare :
« Laissez, je ne porte pas plainte, s’il a volé, c’est qu’il a faim, on ne peut envoyer un pauv’ type en prison pour ça ! »
Socrate lui propose de gifler un agent de la circulation, ce qu’il fait. Mais là encore l’agent l’excuse :
« Laissez le libre, c’est un petit vieux qui perd la tête. »
Il vole une voiture et l’automobiliste rigole :
« Chouette, l’assurance va m’en payer une neuve. ».
Socrate lui prête son revolver pour qu’il attaque un passant
« Il y a justement un agent de police dans les parages pour vous arrêter. »
Levau-Mornay – Haut les mains, ceci est une attaque, criez au secours !
Passant – Ah ! C’est une attaque.
Il sort un revolver et tire sur le professeur. Arrive l’agent de police.
Passant – Vous avez vu, il m’a menacé, j’ai été obligé de me défendre.
Agent – Vous avez bien fait : merci de m’avoir donné votre carte de visite, nous vous convoquerons pour les formalités.
Socrate arrive et l’agent qui précise que le passant avait l’air de quelqu’un de bien comme il faut, lui remet la carte. Socrate rejoint nos trois amis et leur lit la carte :
« Avec les compliments d’Edmond Furax de l’Académie française. »
Socrate et Euthymènes saluent Carole et Fred et rejoignent la préfecture. En route Socrate se souvient qu’il avait prêté les 1 500 francs à son adjoint qui bien sûr s’apprêtait à les lui rendre. Euthymènes lui fait son rapport sur tout ce qui s’est passé et précise concernant le camembert que Balutmaz avait envoyé la boite de fromage à l’adresse : André Lafosse, premier trombone de sa Sérénité la maharané de Sama-Koutra.
Socrate – C’est en Inde : nous y partons ce soir, c’est là que nous trouverons Furax. Ah ! Monsieur Furax. Alors comme ça on voulait se débarrasser du commissaire Socrate ! À nous deux, mon bonhomme !
Gong !
21 février 2021
épisode 56 - Le procès de Furax
Comme de bien s’accorde, l’arrestation de Furax fait la une des journaux et on assiste à Paris à des scènes de liesse et de bals populaires et comme le dit un journaliste : « Paris n’avait pas connu des heures aussi exaltantes depuis la victoire de Marignan. »
Furax en prison essaye de circonvenir le gardien qui reste impassible malgré les cajoleries et les menaces.
À Tarbes, le club des barbus organise une grande fête et un défilé. Le soir, le secrétaire général de l’association reçoit un télégramme ainsi libellé : « Rira bien qui rira vendredi »Signé Furax.
Le lendemain, dans un petit bistro du quai de la Tournelle, le préfet de police, le cardinal archevêque de Paris et le premier président de la Cour d’appel se retrouvent dans le plus strict incognito pour retenir le Palais de Chaillot pour le procès et le préfet précise qu’il profitera de ce temps imparti pour préparer les moyens de coincer Furax pour un motif plus grave.
Dès l’annonce du procès les places pour le Palais de Chaillot se vendent au marché noir à des tarifs prohibitifs.
Le procès commence.
Sur la demande du président
Furax se présente – Furax, Edmond, Zibbib, Pandolphe. Profession : Aventurier et membre de l’Académie française. Age : trente-cinq ans aux prochaines calendes. Domicile : partout.
Le président lit l’acte d’accusation et demande – Vous reconnaissez les faits ?
Furax – oui, mais je proteste.
Le substitut – Furax est l’objet de la réprobation universelle et la terreur des honnêtes gens, sans scrupules et sans pitié ; Il est un défi aux principes les plus élémentaires de l’humanité. Je demande le maximum de la peine à titre d’exemple, de propagande et de publicité.
Maître Ruban, l’avocat – Furax de l’Académie française doit être lavé de tout soupçon grâce à l’équitable lessive de votre jugement. Il doit être acquitté pour ne pas prononcer une condamnation qui serait interprétée par les ennemis de la France comme une grossière provocation. Je fais appel à votre conscience…
Le président – Accusé avez-vous quelque chose à ajouter ?
Furax – Mais naturellement, je précise que Furax ne pardonne jamais l’offense, qu’il possède des moyens de répression et de rétorsion beaucoup plus puissants que les vôtres et que s’il ne s’est attaqué jusqu’ici qu’aux barbus, il pourrait décimer d’autres catégories de populations. Rendez sereinement votre sentence et ne faites pas ce soir de mauvais rêves.
Le président se retire et consulte ses soixante-quatorze assesseurs. Il revient au tribunal.
Le président – Attendu que le délit n’est pas formellement caractérisé, que la police s’est montrée particulièrement malveillante à l’égard de Furax, Qu’il ne peut toutefois bafouer la loi et que les membres du tribunal se sentent un peu mal à l’aise, nous condamnons le prévenu au minimum de la peine soit : six jours de prison ferme et cinquante francs d’amende, avec sursis. L’audience est levée.
Dans le bureau du préfet, celui-ci exhorte ses hommes en leur demandant de se dépêcher de trouver une accusation sérieuse car le monstre doit rester en prison. Vous avez quatre jours, sinon nous serons tous révoqués.
Furax retrouve le commissaire Marron à la prison de la Santé où il lui demande de le faire évader, car pour l’instant il est juste mis en examen et libre de ses mouvements. Mais Marron refuse pour ne pas aggraver sa situation.
À ce moment, Furax sort un poignard de sa manche et le plante dans le ventre de Marron en lui disant que c’est juste pour venger Balutmaz.
Marron s’écroule dans une mare de sang. Furax s’empare de ses papiers, de son laisser-passer, de son permis de conduire et il quitte la prison, respectueusement salué par les gardiens…
Gong !
14 février 2021
épisode 55 - l'arrestation de Furax
Black et White se concertent sur ce qui vient de se passer et partent se rendre sur les lieux où le barbu trafiqué a explosé et où il ne reste qu’un peu de poussière là où il y avait un village. Le Chambellan (l’édile du village) leur raconte que le barbu avançait les yeux fixes ; il était parcouru de vibration et sa barbe produisait d’étranges radiations, tous ceux qu’il approchait tombaient comme des mouches, les buissons se recroquevillaient en crépitant. Sous ses pas, le sable devenait jaune et les maisons se fendaient en deux avant de tomber en poussière. Deux buffles étaient devenus bleus, et, glissant dans la rivière, celle-ci s’est mise à bouillir. Les enfants tombaient à plat ventre saignant du nez et parlant une langue inconnue et puis soudain en grimpant un talus herbeux, le barbu explosa.
Un indigène se présenta précisant que sa fille avait ramassé des poils de barbe et la fillette dit qu’elle ne les a plus car un gentil monsieur lui a donné des sousous avant de partir avec les poils en direction de Sama-Koutra.
Elle leur montra les sous qui s’avérèrent être un chèque de la BNCI d’un montant de 10 000 francs à l’ordre de Nini Nana, le nom de la fillette et le chèque était signé : Furax !
Celui-ci à Sama-Koutra ne décolérait pas, jurant même : Tonnerre de Saint-Brieuc ! Car dit-il Brest n’a pas le monopole du tonnerre.
Malvina lui annonça l’arrivée de
Tumlatum qui précisa : – Sa Sérénité la Maharané, contrariée de voir votre Haute Personnalité en colère se croit dans l’obligation de vous faire parvenir un calmant.
Furax remercia et se calma renvoyant Tumlatum dire à Pauline qu’il va mieux. Celui-ci parti, il se rendit au laboratoire avec Malvina et demanda au professeur des explications.
Merry Christmas précisa : – Après avoir analysé les poils de barbe il y a des traces d’induration malgré que la barbe ait été traitée au niortiflore de barzanoufle et ensuite au gidaplate de rabouinite et comme la barbe s’entremêlait, je l’ai traitée de barbapoux.
Furax – L’appareil est peut-être en dérangement ?
Merry Christmas – la bounoufle du grand berdinière est bien à sa place, la rutole du sibergément aussi… Tiens, tiens ! Le joint de la biquemouille du flugdug a un peu de jeu, une vis insuffisamment serrée, je l’avais remarqué, mais impossible de trouver un tournevis et je manquais également de sulfate de soude pour saupoudrer la barbe au dernier moment !
Furax – C’est bon, je vais à Paris, j’irai au Bazar de l’hôtel de ville acheter ce qui nous manque. Mais avant de partir, Malvina prend ton bloc, je vais te dicter deux lettres, une pour le commissaire Marron, l’autre au secrétaire perpétuel de l’Académie française.
À Paris, à l’Académie, le concierge perpétuel explique au balayeur perpétuel que le secrétaire perpétuel a reçu une lettre qui dit : « Je serai à Paris demain, pour assister sous la coupole à la séance du dictionnaire. Mes respects perpétuels. » Signé : Furax de l’Académie française. Il précise qu’après avoir lu cette lettre, le secrétaire s’est évanoui et il a fallu le réanimer.
Le directeur de l’Académie et le secrétaire perpétuel se demandent comment lever l’impunité académique de Furax pour pouvoir l’arrêter. La dactylo perpétuelle de l’Académie
Mlle Paudémurge précise : – Un seul délit permet de lever l’immunité, c’est outrage à agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions. Si nous parvenons à faire dire à Furax « Mort aux vaches ! » un agent interviendrait…
Tous les trois mettent au point une stratégie et le lendemain après l’ouverture de la séance, le secrétaire perpétuel rappelle que l’ordre du jour est d’étudier la mot "mort" et qu’un académicien a donné comme définition, mort : manque de savoir-vivre, il demande son avis à Furax qui souligne qu’il existe de nombreuses définitions pour ce mot et que la mort, c’est la mort.
Le secrétaire perpétuel approuve et lui demande de proposer des exemples de locutions formées à l’aide du mot mort.
Furax – Mors aux dents, mort aux tyrans, mort aux rats et il finit par s’écrier mort aux vaches !
Le secrétaire perpétuel appelle un agent qui lui passe les menottes malgré que Furax précise que c’est pour le dictionnaire.
Agent – M’en fiche ! Vous vous expliquerez devant le Juge ! Mort aux vaches ! Mon gaillard, votre compte est bon !
Gong !
08 février 2021
épisode 54 - Première expérience avortée de Furax, Socrate sauvé !!!
Furax menace toujours Mery Christmas de s’en prendre à sa fille s’il ne collabore pas. Celui-ci terrorisé accepte et ils se rendent dans le laboratoire où deux barbus sont près pour les premières expériences.
Tumlatum avise Pauline que le criminel est dans le laboratoire. Elle s’y rend avec Jejeeboy. Mery Christmas est en train de préparer Potron le premier barbu quand Pauline se présente au laboratoire. Elle demande si l’expérience prévue pour demain présente un danger et elle propose à Furax de la réaliser dans la province de Yadupour ce que Furax accepte.
De retour dans ses appartements elle déclare à Jejeeboy tout excité :
Pauline – La vie est merveilleuse, je joue le double-jeu avec maestria. J’ai fait évader ces Black and White qui sont devenus les maîtres de l’Etat voisin alors sois fier de servir une souveraine aussi sage. Pauline est une futée et Furax un gamin. Ses expériences fantastiques vont être à moi.
Furax demande à Mery Christmas de lui amener Potron et de le conduire jusqu’à la jeep pour qu’il soit dans une heure sur le territoire de la province de Yadupour.
Merry Christmas – Que Dieu me pardonne ce que je vais faire.
Furax – Ne mêlez pas Dieu à ces affaires, ici c’est moi le maître.
Potron avance sur le territoire voisin arrivant au village de Corneski où les habitants affolés appellent le Grand Lama au téléphone, déclarant :
– C’est un géant avec une barbe qui brille, il avance comme un automate, il hypnotise tout sur son passage, la forêt brûle derrière lui, les maisons s’écroule en poussière, au secours, il avance vers Yadupour, c’est un être surnaturel une calamité.
White – Eh bien, mon vieux Black ça commence bien à mon avis c’est le début des expériences de Furax et ça devrait être nous les créatures surhumaines.
Le téléphone sonne de nouveau, Black prend le message et raccroche.
Black – Le barbu magnétique, il vient de faire explosion à trente kilomètres d’ici !
Furax en colère s’en prend au professeur l’accusant de saboter ses expériences et le menace de s’en prendre à Carole.
Sans transition nous voilà à la prison de la Santé où Carole informe Levau-Mornay que Marron le trahit et ne le fera jamais sortir de prison. Fred lui suggère de se venger et de leur dire où se trouve Socrate.
Levau-Mornay – Il est avec le docteur Mostoblase au Laboratoire physico-chirurgical du Jardin des Plantes.
Nos trois amis s’y rendent en soirée à la fermeture pour pouvoir opérer clandestinement. Ils escaladent le mur d’enceinte et trouvent le laboratoire dont la clé est sous le paillasson. Ils entrent et découvrent des animaux hybrides du genre python à tête de cheval et cheval à tête de lard.
Ils avancent jusqu’au laboratoire où ils trouvent Socrate endormi sur une table d’opération.
Mostoblase arrive en soliloquant : – Je vais lui greffer une tête de chien et à la place des bras des ailes de chauve-souris. Le commissaire Socrate de la P.J. va être transformé en commissaire de la brigade volante avec le flair d’un chien ! Ha ha ha ! À nous deux, commissaire Socrate !
Fred tire en l’air et Euthymènes se saisit du professeur fou.
Euthymènes – Qu’est-ce que je fais de ce salaud, monsieur Fred ?
Fred – Jetez-le dans cette cage où il y a une poule à gueule de crocodile. Elle a l’air d’avoir faim !
Euthymènes s’exécute et referme la cage.
Mostoblase – Aaaaaaah !
Fred – Et maintenant prenons le commissaire et sortons-le d’ici avant qu’il se réveille et qu’il ne voit pas ces horreurs !
Carole – Il est sauvé, hein, Fred ?
Fred – Naturellement, et pour cette fois, échec à Furax !
Gong !
02 février 2021
épisode 53 - Plein de rebondissements
Seuls tous les deux, Black qui a pris la grosse tête rabroue White parce qu’il le tutoie ; celui-ci inquiet prête allégeance à son ami lequel explique qu’il jouait la comédie car ils sont probablement surveillés ; il leur faut jouer le jeu. White est soulagé et
Black précise : – Le plus sage serait de convoquer le Conseil des ministres. Si votre Douceur veut bien se donner la peine de faire le nécessaire.
White – Mon humble douceur est aux ordres de Votre Lumière.
À Paris Carole précise qu’il faut mettre la main sur le transporteur qui a pris en charge le commissaire Socrate et après plusieurs heures de recherches Euthymènes arrive à leur rendez-vous quotidien, annonçant qu’il a retrouvé le chauffeur, mais avant qu’il dise où il a conduit le commissaire, son camion explose et le camionneur avec. Encore une impasse !
De son côté, Marron va à la prison où il demande à Levau-Mornay de lui indiquer où planquer Socrate lui promettant de le libérer ce qu’il ne fait pas dès que le professeur lui indique de se rendre chez son ami Mostoblase au laboratoire du Muséum du Jardin des Plantes.
En Inde, Pauline demande à Jejeeboy s’il a bien remis la boucle d’oreilles aux deux évadés, ce qu’il confirme. Elle demande alors à Tumlatum d’envoyer discrètement ses deux meilleurs espions pour voir ce que deviennent les deux barbus à Yadupour, mais sans en avertir Furax.
À Yadupour, le grand chambellan remet à Black Le guide du parfait Grand Lama contenant les rites et coutumes de la secte des Pince-sans-rire. Il questionne le ministre des finances, et constate que celui-ci à un accent méridional.
Black – Vous avez un curieux accent, non ?
Ministre des Finances – Je suis de Cassis et un jour il y avait une annonce dans Le petit Provençal pour ce poste à Yadupour. J’ai postulé et je suis là. Pour ce qui est des finances, les caisses sont vides et le budget bien malade. On a tout essayé pour trouver des ressources nouvelles sans succès.
Black – Je pense qu’il faudrait augmenter le prix du tabac et des cigarettes.
Tous – Merveilleux vous êtes notre sauveur, Brama en personne.
Black – J’entends faire de Yadupour un pays prospère et mériter le titre de Grand Lama de cocagne. Mais si un jour nous avions à nous défendre, que feriez-vous ?
Tous – Nous serions tous avec Votre Lumière, mais nous n’avons pas d’ennemis.
Black – Raison de plus, c’est quand on n’en a pas qu’on risque d’en avoir. Je vous remercie, la séance est levée.
White – Bien joué, vieux !
Black – merci, vieux !
À Paris, à la P.J. Euthymènes c’est fait affecter auprès du commissaire Marron. Carole et Fred lui rendent visite ; le commissaire Marron se retire pour aller faire une course. Le téléphone sonne. Euthymènes décroche.
Levau-Mornay – Je vous téléphone de la prison, écoutez-moi bien vous avez quarante-huit heures pour me libérer, sinon je dirais l’endroit où vous avez caché le commissaire Socrate.
Fred – Pas de temps à perdre Euthymènes, il faut aller voir Levau-Mornay à a Santé.
En Inde, Pauline reçoit Tumlatum qui précise que les espions de retour de Yadupour lui ont précisé que les deux barbus évadés sont au pouvoir, l’un, Grand Lama sous le nom de India Black et l’autre Petit Lama soule sobriquet de Perle White.
Pauline – Je préfère les savoir lamas là-bas que barbouzards ici. Je me demande quand même comment ils s’y prennent pour gouverner ?
À Yadupour, Grand Lama sollicite le Chambellan pour faire une déclaration à la radio
Black – Peuple de Yadupour, un souci me hante jour et nuit, celui de votre sécurité. Or comment maintenir la paix si ce n’est en nous tenant sur la défensive, en nous armant jusqu’aux dents avec la volonté pacifique de nous battre jusqu’au dernier pour éviter la guerre. Un puissant État est à nos frontières. Peuple de Yadupour, comme il est écrit dans le livre sacré de Zendavesta : fais gaffe et regarde bien où tu mets tes nougats. J’ai dit !
Après son allocution, nos deux amis se rendent en ville incognito pour en mesurer l’impact. Ils constatent que les gens sont remontés contre Sama-Koutra qui prétend qu’India Black n’est qu’une saucisse dégénérée et un boudin avarié. Et la foule manifeste :
Tous – À bas Sama, à bas Sama-Koutra.
Black – Ça marche Votre douceur !
White – Ça marche Votre Lumière !
Black – Il va entendre parler de nous, Furax !
Gong !
25 janvier 2021
épisode 52 - Socrate disparait à nouveau - Black, Grand Lama ?
Après avoir raccroché le téléphone, Marron questionne Balutmaz qui lui apprend qu’il fait une quête pour réunir les 3500 francs permettant de sortir Socrate du mont-de-piété et il lui montre la reconnaissance. Carole et Fred qui avaient rendez-vous avec Balutmaz, se rendent à la P.J. où le commissaire leur apprend l’assassinat de Balutmaz et la disparition de la reconnaissance en leur remettant les 3500 francs de la quête.
Carole et Fred rejoignent Euthymènes qui les informe qu’il connaît un faussaire qui va leur faire un récépissé plus vrai que nature. Ils se rendent le lendemain chez Fauderche dont la raison sociale est inscrite sur sa boutique : « Gabriel Fauderche, spécialité de faux en tout genre, travail soigné, fausses cartes de visite à la minute…»
Le faussaire les reçoit et leur explique sa technique tout en confectionnant la reconnaissance qu’il finit par leur offrir, car demandant un prix élevéour son travail, Euthymènes menace de l'arrêter. Carole remercie le faussaire pour ses bons offices.
Fred – Et maintenant les enfants nous avons juste le temps de filer jusqu’au mont-de-piété avant la fermeture.
Nos trois amis se présentent au préposé qui les informe que ce matin, à l’ouverture des bureaux, le commissaire Socrate a déjà été dégagé. Il leur montre la reconnaissance et le bon de sortie signé et en règle.
Ils lisent et tous trois s’exclament : « Furax ! »
Pendant ce temps, Black et White s’aperçoivent qu’une route nationale longe la jungle ; un panneau précise : « Villeneuve-lès-Avignon 15879.5 km ; Yadupour 25 km ». Ils décident de faire du stop et sont pris en charge par un routier qui conduit un camion-citerne contenant des endives. Devant leur étonnement, il précise que la semaine dernière c’était des portions de choucroute garnie et que demain, ce sera des melons. Nos deux détectives demandent comment est Yadupour. Routier – Vous allez avoir des surprises, la province est gouvernée par la secte des Pince-sans-rire ; c’n’est pas des gars marrants. Ils passent leur temps à se chatouiller, à se pincer, à se faire des agaceries et le premier qui a le malheur de rigoler, c’est le pal ou la pendaison.
Ils passent devant des écriteaux où sont écrits : « Défense de rire sous peine de mort » « Le sourire est formellement interdit sur tout le territoire ».
Le routier les dépose devant la grille du palais où règne Le Grand Lama. Celui-ci les reçoit.
Grand Lama – Approchez nobles étrangers, je vous donne la bienvenue et vous présente mes salutations les plus sérieuses. Les prêtres de la secte des Pince-sans-rire m’ont confié votre pénible aventure que les bonzes leur ont contée et grâce à son côté grave et terrifiant, ce conte vous a valu l’amitié des bonzes et la mienne. »
Black – En somme, les bons contes font les bonzes amis !
À ces mots, le Grand Lama part d’un immense éclat de rire. Et bien sûr les gardes arrivent, le ligotent et le conduisent au supplice. Inquiets Black et White voient arriver le grand dignitaire qui s’adresse à Black.
Grand prêtre – Puisque Brahma vous a désigné de son doigt céleste, à dater de cet instant, par sa volonté, vous êtes élevé, sous le nom d’India Black, à la dignité de Grand Lama de la secte des Pince-sans-rire. Votre grand ami et compagnon de misère sera le conseiller Petit Lama, sous le nom de Perle White ! Régnez sur nous et que Brahma vous inspire !
Une fois seuls, Black et White, remis de leur surprise se concertent sur la conduite à tenir, sans rire comme de bien s’accorde.
White – Nous sommes maintenant maître d’un puissant Etat et donc, nous allons enfin pouvoir agir !
Black – Bien dit White et maintenant…
Black and White – À nous deux, Furax !
Gong !
17 janvier 2021
épisode 51
Pendant que se déroule les agapes das barbus avec Furax, au monastère des bonzes déchaussés nous nous apercevons que ceux-ci font partie de la secte des Croque-Monsieur anthropophages, et le Grand Sympa, pas si tant sympa que ça s’apprête à sacrifier Jejeeboy. Black et White le délivrent et ils se sauvent in extremis.
Pendant ce temps, Carole et Fred avec Euthymènes tentent de récupérer Socrate au mont-de-Piété, mais ils n’ont pas la reconnaissance, le récépissé de dépôt. Ils se rendent chez le commissaire Marron qui a arrêté et saisi les papiers du docteur Levau-Mornay.
Marron – Je viens de faire l’inventaire et de toute évidence, la reconnaissance a disparue.
Dépités, nos trois amis se retirent. Dès leur départ, Marron décroche son téléphone.
Marron – Allô, monsieur Furax, je vous informe que Levau-Mornay- s’est fait pincé, mais heureusement j’ai récupéré les papiers, que dois-je faire de la reconnaissance pour récupérer Socrate ?
Furax – Envoyez-la moi discrètement à Sama-Koutra !
Le commissaire Marron ouvre une boîte de camembert où il glisse la reconnaissance du Crédit Municipal de Paris. Il met le tout dans un colis et appelle l’inspecteur Baltumaz pour qu’il porte le colis à la poste. À la poste, l’employée trouve que le colis sent fort et elle suggère qu’il en achète un autre plus frais. Baltumaz s’exécute et il rentre chez lui où il apporte le camembert bien fait à sa femme. Ils découvrent le récépissé, mais le nom de Socrate n’est pas lisible. L’inspecteur décide donc de se rendre au mont-de-piété.
Baltumaz – Inspecteur Euthymènes ! Que faites-vous au guichet ?
Euthymènes – Je cherche un moyen de faire libérer Socrate. Le directeur refuse parce que je n’ai pas le bon…
Baltumaz – Une reconnaissance ? Allons à la terrasse du bistro, juste à côté. Vous allez pouvoir m’offrir un verre. J’ai trouvé quelque chose qui pourrait vous intéresser !
Retournons à Sama-Koutra.
Fulbert – Voici un colis recommandé.
Furax l’ouvre et trouve le camembert sans le récépissé. Il s’apprête à appeler la Police judiciaire quand Tumlatum se présente et annonce la visite de la Maharané.
Pauline – Je viens de visiter mes plantations de fève elles sont parfaites pour que le 6 janvier on tire les maharadjahs, de même qu’en Europe vous tirez les rois. Mais chez-nous, on cache un morceau de galette dans un plat de fèves. Alors, cher Furax me ferez-vous l’honneur de venir avec Malvina, tirer les maharadjahs avec nous ce soir. Ne pensez-plus à vos deux évadés, ils sont surement mort à l’heure qu’il est !
Furax – J’aimerais en être sûr !
Pendant ce temps, Black, White et Jejeeboy, arrivent à la frontière de l’Etat de Sama-Koutra avec la province de Yadupour. Ils vont donc se séparer avec leur guide qui doit s’en retourner au Palais. Mais avant, pour les remercier de l’avoir sauvé et ne pas avoir fini en brochettes, Jejeeboy remet aux détectives une boucle d’oreille sertie de microscopiques diamants qui représentent en symbolique la traversée du Gange par l’Olympic de Radjpoutana en 1892. Il leur précise qu’elle fait partie d’une paire et l’autre boucle représente l’arrivée de l’Olympic sur l’autre rive du Gange. S’ils en trouvent le propriétaire, celui-ci sera leur sauveur. Les deux détectives congratulent Jejeeboy en souhaitant le revoir et ils se séparent. Nos deux amis se mettent en route pour la province de Yadupour.
À ce moment Furax reçoit l’appel du commissaire Marron.
Furax – Je vous ai demandé de m’envoyer la reconnaissance du Mont-de-Piété et vous m’envoyez un camembert avec rien dedans ? Qu’est-ce que cela veut dire ?
Marron – Mais, monsieur Furax, la reconnaissance devait être à l’intérieur du camembert. Je vais enquêter auprès de mon inspecteur chargé de l’envoi du colis !
Gong !
10 janvier 2021
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