Episodes 41 à 50
Distribution
Pierre Dac "Black" - Francis Blanche "White" & "Jejeboy"
Jean-Marie Amato "Furax" & "Asti Spumante" & "Léon Le Hihan"
Jeanne Dorival "Malvina"
Jean Poiret "Fred Transport" Edith Fontaine "Carole Christmas" & "Mlle Fiotte"
Louis Blanche "Mery Christmas" & "Ralph McIntosh" & "Mostoblase" & "Pruttmacher"
Maurice Biraud "Commissaire Socrate" François Chevais "Inspecteur Euthymènes"
Pauline Carton "Maharané Pauline"
Roger Pierre "Mortimer" - Jean-Marc Thibault "Rinaldo"
Guy Piérauld "Cornelius" & "Tumlatum"
Raymond Devos "Anatole Biscon-Bouzigue"
Lawrence Riesner "Le Récitant"
épisode 50 - Pierre Dac et Francis Blanche présentent leur vœux
Cet épisode fut diffusé sur la Chaine Parisienne le 31 décembre 1951 et il présente les vœux de Pierre Dac et Francis Blanche aux auditeurs.
Dans ma réécriture de Malheur aux barbus, c’est pur hasard que je vous en offre la primeur ce 31 décembre 2020, 69 années plus tard.
Mais le hasard n’existe pas, n’est-ce pas !
C’est en reprenant mes documents, que je me suis aperçu de la date de diffusion de cet épisode.
Étonnant non ?
Dans l’épisode 49, nous en étions aux blaireaux policiers arrivés sur les traces de Black and White qui se sauvent en courant dans la jungle de Sama-Koutra. Jejeeboy va les faire grimper à un arbre assez glissant. Une fois en haut, ils observent les blaireaux au pied de l’arbre.
Il se met alors à pleuvoir, et les deux détectives remarquent l’hilarité de leur guide ; puis zieutant vers le bas, ils constatent que l’arbre mousse car comme leur précise Jejeeboy, c’est un savonnier, l’arbre à savon qui ne pousse que dans la jungle hindoue.
Et cette mousse va faire dissoudre les blaireaux.
Nos deux amis descendent en congratulant leur guide et à ce moment White déclare : Je pense à tous les barbus qu’on a laissé à Sama-Koutra. Pauvres types, ils vont avoir un drôle de réveillon !
Nous nous retrouvons à la prison des barbus.
Cornélius – Avis ! Par ordre de Furax de l’Académie française : le réveillon du 31 décembre 1951 sera célébré par les barbus selon la coutume et les ancestrales traditions. À charge pour les barbus d’orner et de décorer la salle où se dérouleront les festivités ; on soupera, on chantera, on dansera ! Qu’on se le dise !
Enthousiastes, les barbus se mirent à l’ouvrage et à la fin de leur travail l’un deux déclara :
« Dites donc les gars, il paraît que Furax sera de la fête ! Tous (incrédules) Non !!! – Si même qu’il est en train de préparer son laïus de nouvel an ! »
Effectivement Furax fait lire son texte à Malvina lui demandant son avis.
Malvina – C’est parfait, Edmond !
Sur ces entrefaites, Tumlatum se présente et informe Furax que ses hommes sont rentrés bredouilles et que les blaireaux sont tous morts.
Furax – Insensé ! Bonne nouvelle en vérité pour une fin d’année ! Mais même s’ils ont réussi à échapper aux blaireaux policiers, mes deux lascars vont passer un drôle de réveillon dans la jungle, c’est moi qui te le dit Malvina !
Pendant ce temps, Black et White avec Jejeeboy arrivent devant une maison. Sur l’écriteau au-dessus de la porte, il est écrit : monastère des Bonzes déchaussés. Jejeeboy sonne. La porte s’ouvre.
Grand sympa – Salut, nobles étranger ! Je ne parle pas français mais un hindou audible que vous pouvez comprendre. Soyez les bienvenus ; je ne vous demande pas qui vous êtes, ni d’où vous venez ! Ici l’étranger est sacré ; je suis le grand sympa, chef suprême des Bonzes déchaussés. Entrez, je vous invite à réveillonner avec nous.
White – Vous fêtez aussi la Saint-Sylvestre ?
Grand sympa – Nous célébrons toutes les fêtes. Vous êtes ici chez vous. Venez ! Je vais vous présenter aux bonzes et à leurs femmes.
Black – Ah ! Les bonzes sont mariés ?
Grand sympa – Oui ! Chaque bonze est avec sa bonzesse. Amis réjouissez-vous, Brahma nous envoie deux nobles étrangers.
Tous – Hourra !!
Grand sympa – Que la paix descende sur eux, en cette fin d’année 1951, ainsi que sur les auditeurs de la Chaine Parisienne et, à la rigueur ceux de Paris-Inter.
Bonne année à tous et bonheur aux barbus !!
Gong !
31 décembre 1951 et 2020
épisode 49 - Pauline mène le bal
Nous voici, nous voilà au laboratoire où Mademoiselle Fiotte l’assistante informe Furax de la disparition des deux barbus (détectives). Malvina suggère de les faire rechercher par la police de la maharané. Ils se rendent au palais.
Pauline convoque Tumlatum son chef de la police qui décide de faire le nécessaire, c’est-à-dire l’indispensable moins le superflu. Ce dernier propose de faire des rafles dans les bas-fonds de la ville à commencer par les tripots de lapins où s’organisent des courses clandestines de lapins.
Pauline suggère que les évadés se sont peut-être enfuis dans la jungle. Tumlatum décide d’y envoyer ses blaireaux policiers qui repèrent une barbe à des lieues de distances et Furax leur fait sentir des échantillons de barbe prélevés sur les fugitifs. Les blaireaux sont alors lâcher dans la jungle.
Justement dans la jungle, nos deux amis Black et White suivent Jejeeboy qui, pour étancher leur soif cueille des boudins d’un boudinier qu’il presse en leur affirmant que l’eau de boudin ça donne du ressort. Pour qu’ils se sustentent, il leur fait cuire des marrons d’inde truffés que l’on ramasse à Noël car dit-il
« Les marrons d’inde truffés de Noël sont les meilleurs. »
En dessert, il leur sert des panouilles, le fruit au goût de mangue du panouillier. Comme ils se plaignent que leurs chemises n’ont pas été changées depuis plus d’un mois et sentent mauvais, Jejeeboy les conduit vers un camisier, l’arbre à chemises. Black en choisit une à branche mousquetaire et White, une à feuilles Danton. Soudain Jejeeboy leur demande de faire silence :
Jejeeboy – Vite, courir, cacher nous, blaireaux policiers…
Black – Courons, Oui…
White – Sky… et si jamais ils trouvent notre piste, on est foutu.
Pendant ce temps au Palais,
Pauline – Mon cher Furax ne soyez pas morose ! On les retrouvera vos évadés.
Furax – Me faire ça à moi, des barbus que j’ai nourris pendant plus de deux mois, que j’ai recueillis, que j’ai fait voyager. Quelle ingratitude.
Malvina – Fufu, ils ont peut-être deviné que tu voulais les sacrifier.
Furax – Malvina, si les victimes se mettent à deviner ce qui les attend, c’est la mort du roman feuilleton !
Pauline – Mon cher Furax vous me faites de la peine, je vais organiser en votre honneur et en l’honneur de Malvine une grande chasse au chagrin.
Devant leur mine interrogative, ils se mettent en route et elle explique :
Pauline – Le chagrin est chassé pour sa peau, la peau de chagrin ; c’est un animal entre le chacal et le chat-huant qui vit principalement dans les champs de soucis ou parmi les pensées quand elles sont de couleur sombre. Tenez les rabatteurs que l’on appelle ici des rabat-joie en ont repéré un endormi au pied d’un saule pleureur et il faut être prudent car rien de plus dangereux qu’un chagrin qui sommeille. Les chasseurs vont l’encercler et jouer de la musique car on vient toujours au bout du chagrin avec de la musique et des rires.
De retour au palais avec plusieurs bêtes capturées, ils se dirigent vers de grandes cuves pleines d'alcool’ Les chasseurs jettent les bêtes une à une dans les cuves.
Pauline – Regardez mes amis comme c’est beau tous ces hommes qui noient leurs chagrins dans l’alcool.
Maintenant allons dans la salle des pas perdus pour tout le monde Nous y danserons.
Furax danse avec Pauline et se fait rabrouer par Malvina qui lui demande de cesser de faire du gringue à la maharané.
Malvina – Fufu, ne fait pas l’imbécile devant moi, je te connais, tu es plus cavaleur que cavalier.
Toujours soucieux, Furax se demande si les blaireaux policiers ont réussi à rattraper les fuyards.
Dans la jungle, Black et White sont inquiets car leur guide se met à trembler et psalmodie des mots incompréhensibles que White traduit.
White – Black… il dit que les blaireaux nous ont repérés… ils arrivent droit sur nous !
Gong !
30 décembre 2020
épisode 48 - Maharané Pauline
Pauline Carton, l’immense actrice de théâtre et de cinéma par son humour caustique et son accent populaire interprétera dans le feuilleton "Malheur aux barbus" et "Signé Furax", la Maharané Pauline IV à la radio Parisienne de la RTF en 1951-1952 et Pauline V sur Europe1 de 1956 à 1960.
Nous voici en Inde où Malvina ajuste le turban de Furax qui rouspète d’être ainsi accoutré.
Malvina – Nous sommes aux Indes, Fufu, et pour être reçu par la maharané de Sama-Koutra, il faut avoir un turban.
Furax se présente au palais où il est reçu par le grand chambellan et chef de la police Tumlatum qui l’informe que sa Sérénité la maharané daigne le recevoir : il le suit.
Tumlatum – Monsieur Furax, de l’Académie française !
Maharané – Approchez cher monsieur ! (elle frappe dans ses mains) Sortez, vous autres, et allez jouer. Une bande de gamins s’égaillent joyeusement.
Maharané – Ce sont mes ministres. Le plus âgé à 11 ans ; c’est le meilleur moyen d’avoir une politique jeune et un pouvoir solide !
Furax – Votre Sérénité, je suis très flatté que Votre Sérénité daigne me laisser entrer jusqu’à Votre Sérénité.
Maharané – Assez de Sérénité, nous sommes entre nous, appelez-moi Pauline. Je vous présente Abdallah Jamset Ebou Boudpour, mon conseiller, Je l’appelle Jejeeboy ; il ne s’explique pas très bien en français, mais ses intentions sont charmantes.
Furax – Pauline voici ce qui m’amène : grâce aux travaux d’un savant le professeur Christmas qui est en mon pouvoir et que je saurai bien décider à travailler pour moi, je suis à même de réaliser la plus formidable expérience qui ait jamais eu lieu. J’ai choisi votre pays Pauline, la province de Sama-Koutra pour mener à bien cette expérience et je suis prêt à vous donner tout l’or du monde.
Pauline (dubitative) – Hmmm…oui…et puis ?
Furax – Pauline je vais devenir le maître de la Terre, et si vous êtes à mes côtés, je vous ferai maharané des deux hémisphères. Vous serez la super maharané, la maharané bissextile, l’univers vous obéira, Sama-Koutra deviendra la capitale du monde, vous commanderez à toutes les armées, l’industrie vous appartiendra, vous règnerez sur la presse, sur les arts, sur les sports, sur les religions. Vous ferez trembler les peuples, sauter les montagnes, en un mot vous dominerez toutes les forces de la nature, même les plus redoutables. Je peux compter sur vous ?
Pauline – Oui, tenez moi au courant.
Furax – Je n’y manquerai pas, au revoir Pauline, je vais pouvoir commencer.
Pauline – Au revoir, cher Furax.
Dès qu’il est parti, elle rit et dit à Jejeeboy : ce Furax a un côté bien sympathique.
Celui-ci lui répond Agougia ? Qui veut dire quel côté ? En riant elle lui répond : c’est un naïf !
Furax qui a rejoint Malvina et Cornelius leur demande de réunir les barbus. Ceux-ci présents, il en choisit deux qui sont Black et White et il les fait emmener pieds et poings liés. Pendant ce temps Pauline entretient Jejeeboy.
Pauline – Tu as compris que j’ai l’intention de profiter des efforts de Furax tant que j’ai besoin de lui et comme nous ne devons pas être responsables des petits ennuis qui risquent de lui arriver, laissons faire ceux qui lui en veulent. Supposons que deux ou trois barbus réussissent à s’évader ? Ecoute mon plan, je vais te le dire en hindou pour qu’on ne comprenne pas sur la Chaine Parisienne.
Black et White se retrouvent dans une sorte de laboratoire, inquiets de ce qui peut leur arriver. Un homme entre dans la salle avec un poignard et s’approche d’eux. C’est Jejeeboy qui coupe leur liens et leur déclare :
Jejeeboy – Venir, partir, toussuite, Furax, méchant, jungle, hopla, forêt, abri, jungle.
Black – Il nous dit qu’il va nous emmener dans la jungle !
White – Plus rien ne nous retient ici ; on les mets et en vitesse
Gong !
22 décembre 2020
épisode 47 - Socrate trépané, les détectives prisonniers
Sur le chemin qui les conduit à la villa Grand-Repos où ils rejoignent Euthymènes, Carole confirme à Fred qu’elle est bien mariée.
Ils assistent à l’opération du cerveau du commissaire Socrate.
Levau-Mornay – Vous le voyez, l’opération s’est merveilleusement passée ! Il n’y a plus qu’à attendre qu’il se réveille.
Carole – Ah, merci docteur ! Ainsi le commissaire va recouvrer sa mémoire ?
Levau-Mornay – Je vous ai promis qu’il retrouverait à nouveau la mémoire, seulement ce ne sera peut-être pas la sienne !!
Nous retournons à Sama-Koutra ou Furax s’inquiète du mutisme de Malvina victime d’une extinction de voix et qui ne lui adresse plus la parole. Il interpelle son adjoint.
Furax – Je suis un peu désolé que Malvina ne me réponde plus Cornélius ; occupe-toi de faire préparer l’émetteur pour 13h 20, j’ai une bonne nouvelle pour nos amis auditeurs, mais au préalable prend un crayon et du papier, et écris cette note pour les journaux du soir plus un pour La semaine de Suzette et un pour le Journal d’un curé de campagne.
Cornélius – J’écoute chef !
Furax – Ici Furax D L A F (de l’Académie française), je viens vous avertir solennellement que ce soir, 24 décembre…
Pendant qu’il dicte son texte, nous retrouvons Black et White qui n’arrivent pas à se parler avec leurs nouveaux noms et ils décident de communiquer en inversant leurs noms !!!
White – Chouette idée mon vieux White.
Black – Sacré Black ! Viens ! Allons voir comme se débrouille les barbus.
White – Regarde-moi ce spectacle ! Cinq cents barbus sous le ciel brûlant de l’Inde farouche, construisant eux-mêmes leur prison, avec des matériaux tirés des poubelles du maharadja ; c’est honteux !
Black – Et pendant ce temps-là, monsieur Furax bien à l’aise dans son palais, prépare d’autres mauvais coups. On ne va pas resté là comme des cow-boys.
White – Des cobayes, White, des cobayes. Il faut montrer à Furax que, malgré sa toute-puissance, nous sommes encore capable de réagir.
Les deux détectives réveillent les barbus en les informant qu’ils ont un plan, se raser la barbe, ce qui déclenche l’enthousiasme des prisonniers d’accord pour le faire mais avec un bémol, car on leur a enlevé tout ce qui pourrait couper.
Black – Tout est prévu. À défaut de rasoir nous auront des ciseaux. Nous nous sommes entendus avec un serviteur qui va nous en apporter une paire. Il devrait être là ?
White part à la rencontre du serviteur pendant que Black converse avec les barbus. Il revient affolé.
White – White, White, le serviteur qui devait nous amener les ciseaux, il est mort…étranglé avec un lacet de soie !
Retrouvons Fred et Carole rassurée d’avoir son ami près d’elle. Le téléphone sonne.
Fred – Allo, Euthymènes. Vous êtes à la villa Grand Repos ? Alors le commissaire a retrouvé la mémoire ? Vous ne savez pas ? Quoi ? Comment ? C’est bon nous arrivons.
Carole – L’opération a réussie ?
Fred – On ne sait pas le commissaire a disparu !!
Ils rejoignent Euthymènes et devant les incohérences du professeur Levau-Mornay, Fred demande à Euthymènes de procéder à son interrogatoire.
Levau-Mornay – Vous allez me frapper ?
Euthymènes – Oh non, docteur le passage à tabac ça ne se fait plus. Vous allez répondre de vous-même !
Commence alors l’interrogatoire qui va se prolonger pendant plus de dix heures avec nos trois amis qui se relayent à tour de rôle en posant toujours la question : « Où se trouve Socrate ? ».
Finalement le professeur craque.
Levau-Mornay – Voilà, je l’ai mis au clou, c’est-à-dire au Mont-de-piété, rue de Rennes. On m’a prêté 3 500 francs sur lui.
Fred – Vous n’avez pas honte !
Levau-Mornay – Il est quand même mieux là qu’à la morgue !!
Gong !
15 décembre 2020
épisode 46 - Sama-Koutra en Inde
Arrivés, ou plutôt débarqués, aux Halles, Black et White aperçoivent, par une fente du cageot, Furax qui discute avec un agent car il a posé son avion sur un passage clouté. Voyant qu’il est académicien, le gardien de la paix ne le verbalise pas lui demandant juste de sortir du passage clouté.
Furax demande à ses acolytes de charger les cageots à bord vérifiant que les étiquettes « Barbus - denrée périssable - craint l’humidité – à manier avec précaution », « Haut » « Bas » soient bien collées sur chaque cageot.
Cornélius l’informe que le docteur Levau-Mornay de la villa Grand-Repos vient d’arriver pour lui faire son rapport.
Levau-Mornay – Le commissaire Socrate a reçu de la visite et je crains que les visiteurs n’aient eu vent de quelque chose. Par contre je confirme qu’il a bien perdu la mémoire.
Furax – Le commissaire amnésique, c’est le rêve ! Arrangez-vous docteur pour qu’il ne retrouve pas sa mémoire.
Là-dessus, l’aéroplane décolle par la rue Saint-Eustache et Furax qui est dans la carlingue avec le pilote fait sortir les barbus des cageots. Ceux-ci gémissent en voyant que l’avion survole Marseille.
Furax – Ici Edmond Furax de l’Académie française, regardez bien par les hublots la France qui s’éloigne. Vous ne la reverrez jamais.
Pendant ce temps, Fred, Carole et Euthymènes sont de nouveau à la villa Grand-Repos où ils sont reçus par le docteur Levau-Mornay. Ils sont au chevet de Socrate et essayent de lui faire recouvrer la mémoire.
À un moment Socrate dit : – Carole, le professeur Mery Christmas, Benbecula, Furax. Il s’évanouit
Levau-Mornay – Partez maintenant, le malade est entre de bonnes mains et nous pratiquerons sur lui une opération très délicate ; elle réussit rarement, un malade sur cent en réchappe.
Une fois dehors, Carole fait état de ses craintes sur l’intégrité du docteur et Carole rassurée par Fred lui montre plus que de la reconnaissance, avouant qu'elle a des sentiments pour lui.
Fred – Carole, voulez-vous être ma femme ?
Carole – Hélas Fred je suis déjà mariée !
Retour dans l’avion qui atterrit.
Furax – Silence ! Nous sommes dans la province hindoue et sa capitale Sama-Koutra. Nous allons rejoindre la capitale à dos d’éléphant. Mettez-vous en rangs par trois par rangs de quatre et en file indienne.
Ils marchent à travers la jungle et tout d’un coup :
White – Qu’est-ce que c’est que ça ?
Black – On dirait une usine. Eh Furax c’est quoi ce bazar ?
Furax – C’n’est pas un bazar, c’est les conserveries du Gange. On y fait des conserves de tous les animaux de la jungle, qui sont comestibles : des aspics de foie gras, des mangoustes mayonnaises, et du singe, chimpanzés, orangs outangs. On va les mettre en boîte et on les expédie aux Etats-Unis qui les réexpédient en Europe.
Ils sortent de la jungle et se retrouvent dans un panorama sublime avec des monuments et des coupoles recouvert de feuilles d’or. Pendant que les prisonniers admirent le paysage, le cornac qui les précédait à dos d’éléphant et les gardes crient « Halte !»
Furax – Écoutez-moi bien les barbus, nous voici au seuil de Sama-Koutra, la ville sainte. C’est votre dernière étape, le voyage est terminé. La grande épreuve va commencer. À partir de maintenant oubliez qui vous êtes, votre passé, votre personnalité et votre matricule aux assurances sociales. Vous ne vous appartenez plus, vous n’êtes plus que des barbus, de vulgaires créatures de Furax de l’Académie française ! Furax le maître de l’univers, Furax, les yeux et les oreilles du monde !! Ah, ah, ah, ah !!!!
GONG !
09 décembre 2020
épisode 45 - enlèvement des détectives
Black and White se sont enfermés dans leur agence de détectives au premier étage de l’immeuble. Ils viennent de recevoir un colis inquiétant, dans une boite, une tête de barbu coupée et posée sur un lit de paille.
L’interphone sonne. Ce sont Fred et Carole qui montent et rejoignent les « Dupond-Dupont ». Carole en voyant la tête dans la boite, pouffe de rire et après s’être approchée, dit qu’il s’agit d’une tête en pâtisserie, dragée et pâte d’amande. Elle goutte et confirme et tous les quatre se régalent de cette mauvaise blague qui ne peut être que signée Furax.
Celui-ci vogue sur l’océan à bord de l’île flottante de Benbecula. Il se réjouit d’avoir reçu presque un millier de lettres de correspondants bénévoles signalant les barbus.
Malvina – Tu devrais les remercier Fufu !
Furax – Excellente idée. Il met en route le poste radio émetteur – Merci à vous tous qui avez répondu à mes appels. Chacun recevra, en temps utile, le poil de barbe d’honneur qu’il mérite. Puis s’adressant à Malvina – Je voudrais dire deux mots au professeur Christmas. Va le chercher. Celui-ci arrive – Ne bougez pas professeur, regardez-moi bien dans les yeux, votre métamorphose en coq a assez duré, redevenez vous-même. L’heure des grandes résolutions va bientôt sonner.
Mery Christmas – Qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ?
Furax – J’ai besoin de votre concours, de toute votre science et vous allez m’accorder ça ! Sinon il arrivera malheur à votre fille Carole. Sitôt débarqués, vous et vos collègues serez transportés à l’endroit que j’ai choisi, à l’abri des regards importuns. Que décidez-vous ?
Mery Christmas – Je n’ai pas le choix, Furax vous êtes un monstre !
Malvina – Edmond, on t’appelle à la radio, c’est urgent. Le directeur de la villa Grand-repos te demande.
C’est le docteur Levau-Mornay qui est en fait à la solde de Furax et qui lui apprend que Black et White ont dû découvrir quelque chose lors de leur visite à la clinique.
Furax décide alors de partir pour Paris voir ce qu’il en est.
De leur côté, les deux détectives se sont isolés du monde pour se laisser pousser leur barbe afin d’attirer l’attention et de se faire enlever par leur ennemi mondial numéro 1. Mais rien ne se passe alors ils décident d’aller se faire raser dans leur salon habituel chez Jean Crémant ; celui-ci appelle son employé Jean Joly.
Jean Joly – Installez-vous sur le fauteuil à deux places, le temps d’aller chercher un plat à barbe, je suis à vous !
Black – Il en met du temps pour aller chercher son plat à Barbe ?
White – Dis donc tu sens ? Notre fauteuil descend et s’enfonce dans le sol, ça y est on nous enlève et notre coiffeur est un complice de Furax. Il ne nous a pas reconnus.
Black – Je propose que nous changions de nom et qu’on s’appelle Wac and Blite ; oui…
White – …sky !
Black – Attention, le voilà !
Jean Joly – Alors messieurs, pas trop surpris. Les barbus sont une grande source de revenus pour moi. Au lieu d’enlever la barbe, j’enlève les barbus tout entiers. On me paye 38 francs le kilo… Je vais vous demander un petit effort supplémentaire. Il s’agirait de vous mettre dans ces cageots à légumes, le ramasseur va passer avec son camion dans quelques instants et je dois livrer les barbus en cageots.
Nos deux amis s’installent dans un grand cageot double.
Jean Joly – Excusez-moi, mais je dois clouer les couvercles. Ce qu’il fait – Excusez-moi encore, mais il faut bien gagner sa vie ! Voilà le ramasseur, dans un quart d’heure, vous serez aux Halles, messieurs !
GONG !
03 décembre 2020
épisode 44 - Plus de malédiction, mais Socrate bien atteint !
Black and White accompagnés de Mac Intosh sont sur la route de Five O’Clock Castel, en Ecosse.
Black – Vous pourrez dire qu’en débarrassant Carole de sa barbe, vous aurez fait une bonne action.
White – Dans un instant, Carole vous accueillera les bras ouverts, ainsi que Fred et Chips.
Ils arrivent.
Chips (s’adressant aux détectives) – Vous pouvez dire que vous êtes attendus comme au Mexique (l’église anglicane, réformée, ne croit pas en la venue d’un nouveau Messie). Venez vite, mademoiselle Carole n’en peut plus.
Carole – Cher monsieur Mac Intosh ce que j’ai pu désirer votre retour, vous êtes le seul à pouvoir faire disparaître ma barbe. Le plombier qui est ici va finir son travail et vous pourrez officier.
Le plombier termine son travail et se présente à Chips ; il aperçoit Carole et sa barbe.
Plombier – Qu’est-ce que cette barbe ? Pauvre demoiselle si mignonne, ce n’est pas possible, il faut la faire tomber, parole de plombier il faut qu’elle tombe !
Tous – Ah ! O prodige, O merveille, miracle ! La barbe est tombée !
Carole – Fred, Fred ! ça y est Fred, je suis libérée !
Black (s’adressant au plombier) – Comment vous appelez-vous mon vieux ?
Plombier – Mac Intosh et ça n’a rien d’extraordinaire. Nous sommes un tas de Mac Intosh dans le coin. Le vieux Mac Intosh était un chaud lapin.
Le plombier et Mac Intosh discutent. Le plombier dit qu’il est de la branche des Ralf Mac Intosh et qu’il a perdu de vue son père depuis trente-cinq ans. Les deux hommes qui sont en fait le père et le fils se tombe dans les bras.
Quelque part dans l’océan Indien Furax demande à Cornélius s’il a bien amarré l’île qui se trouve au large de Madagascar.
Cornélius – Solidement maître, j’ai jeté l’ancre moi-même !
Furax – C’est malin, une ancre presque neuve, c’est du gaspillage, va me la chercher. Cornélius plonge.
Furax – Malvina, écrit au bureau de placement, je veux un autre commandant, autant que possible présenté par ses parents.
Malvina – Entendu, Fufu, tu es immortel maintenant.
Furax – Je sais Malvina et c’est pour ça que tu m’aimes ! Avec 258 barbus la première fois et 325 l’autre jour, ça fait 583 et il m’en faut au moins 600.
Malvina – Entendu, Fufu, tu crois pouvoir les tenir longtemps ?
Furax – Aussi longtemps que je le veux Malvina et c’est pour ça que tu m’aimes !
Cornélius – M’sieur Furax, les barbus se révoltent.
Furax reçois le professeur Christmas représentant les barbus.
Merry Christmas – Nous en avons assez, nous voulons rentrer chez nous. Nous n’acceptons plus d’être prisonniers. Je veux revoir ma fille Carole et tous les barbus veulent retrouver leurs familles. Ici on nous traite comme des animaux.
Furax amusé, hypnotise le professeur et les barbus en leur demandant de se comporter comme des animaux.
Merry Christmas – Cocorico, cocorico !! Les autres barbus : Coin, coin ! Hi han, hi han ! Ouah, ouah ! Miaou, miaou !
Furax – Nous voilà tranquille, ils vont rester comme ça jusqu’à notre arrivée à destination.
Malvina – Quelle destination Fufu ? …
Black, White et Euthymènes se rendent à la maison de repos psychiatrique où est soigné Socrate qui a pété un câble depuis son échec. Ils sont reçu par le docteur Levau-Mornay qui n’est pas optimiste car le commissaire est en état de choc, la bataille navale n’est qu’une péripétie car il est victime d’un refoulement suite à un événement qu’il cherchait à oublier avant l’attaque.
White – Que comptez-vous faire ?
Levau-Mornay – Je vais essayer un nouveau procédé américain. Grâce à des lentilles géantes, je vais grossir son œil mille fois et la persistance des impressions devrait nous permettre de voir ce que le malade cherche à dissimuler. Suivez-moi dans cette visite virtuelle.
Les quatre hommes se glissent donc dans l’œil gigantesque. Ils découvrent les souvenirs d’enfance, de jeunesse, du service militaire et du présent de Socrate sans trouver un cliché qui permette de déceler le refoulement du commissaire. Le docteur Levau-Mornay trouve que c’est bizarre et il demande à Euthymènes s’il n’a rien ramassé au fond de l’œil, ce que dément l’inspecteur.
Les trois visiteurs quittent la clinique et Euthymènes remet aux détectives le cliché ramassé et qu’ils font développer. L’image apparaît peu à peu. Un homme semble remettre beaucoup d’argent à Socrate. Les traits de l’homme deviennent complétement nets et les trois hommes sont stupéfaits.
Black and White – Celui que le commissaire a vu et qui a tenté de l’acheter, c’est … Furax !!!
GONG !
26 novembre 2020
épisode 43 - L'île disparait
Photo de l'ile de Benbecula qui existe réellement - cliquez sur l'image pour la rendre plus nette.
Riesner – Les flottes franco-britanniques opèrent maintenant un vaste mouvement circulaire autour de l’île de Benbecula dont elle est le centre. L’étau va se resserrer.
Porridge – En avant et God save the King !
Socrate – Et vive la République ! Un silence puis : allô amiral Porridge, n’avez-vous pas commis d’erreur de parcours ?
Porridge – Un amiral de la flotte de Sa Très Gracieuse Majesté ne se trompe jamais de parcours ! Nous sommes exactement sur la position de l’objectif, mais je ne vois rien et vous non plus mon cher Socrate. Alors il faut se rendre à l’évidence, l’île de Benbecula a disparu !
Riesner – Les forces navales ont constaté un fait rare et inouï, l’île a disparu. Des équipes de scaphandriers et de plongeurs vont fouiller l’espace sous-marin où devrait être Benbecula. Mobilisation de tous les plongeurs et spécialistes du scaphandre. Point de ralliement : 57e parallèle et 8 degrés de longitude.
Partout dans tous les restaurants, les plongeurs abandonnent leur vaisselle et les tailleurs partent aussi rejoindre la flotte.
Un tailleur – Votre scaphandre vous va à ravir, monsieur, il est de la dernière mode, la taille légèrement marquée au niveau des genoux, les tubulures un peu plus allongées avec câble de rappel en nylon et nous avons un autre modèle plus classique pour le soir.
Sur le navire amiral les plongeurs ramènent divers objets, un fauteuil Louis XV, une machine à laver, un clé qui hélas n’est pas la clé du mystère et une bouteille avec une étiquette « Benbecula cuvée réservée » à l’intérieur se trouve une petite boite à musique, la marque de Furax.
Porridge et Socrate – Nous sommes certains à présent que l’île a disparu !
À Paris, à la radiodiffusion française nous assistons aux explications du professeur Homo Sapiens, désagrégé de la faculté de géologie et président de la Société fermière pour l’exploitation rationnelle du plissement hercynien et des grands sédiments européens questionné par la collaboratrice de la radio, mademoiselle Agnès Paudemurge.
Mlle Paudemurge – Maître, c’est au sujet de l’île de Benbecula qui a disparu, qu’en pensez-vous ?
Sapiens – Benbecula, archipel non volcanique, il ne devrait pas disparaître si ce n’est au cours d’une éruption volcanique, ou au cours d’un raz de marée, voire même au cours d’une simple averse s’il s’agit d’une île en sucre. Voici une île de petite taille dans l’archipel des Hébrides ; on peut toutefois imaginer le jour où les îles seront transportées d’un point à un autre grâce à des remorqueurs. C’est d’ailleurs ce qui a du se produire à mon avis pour Benbecula car ce monsieur Furax a l’air capable de tout.
Mlle Paudemurge – Maître, merci pour ces précisions nous vous laissons à vos recherches… Ici, Paris, Radiodiffusion française.
Les médias passent une annonce. Il a été perdu une île répondant au nom de Benbecula. Prière à toute personne pouvant donner des renseignements de se présenter à la préfecture de police. Bonne récompense…
Or, ce jour-là un nageur, en combinaison intégrale aborde peu à peu au quai Branly. Il interpelle un agent éberlué.
Nageur – J’arrive de Nantes, j’ai vu là-bas une île qui avançait, elle filait vers le sud en direction de l’île de Ré, alors je suis venu pour prévenir la préfecture et toucher la récompense.
L’agent qui le prend pour un affabulateur l’éconduit et part le laissant seul. Il est alors interpellé par Cornélius le bras droit de Furax à qui il confirme sa version de ce qu’il a vu et déclare vouloir se rendre à la préfecture.
Cornélius – Tant pis pour vous. Il sort un couteau à cran d’arrêt et poignarde l’homme.
Nageur – Aaaah !!
GONG !
18 novembre 2020
épisode 42 - L’armada franco-britannique part à la conquête de Benbecula
Le Muezzin accepte de procéder à l’échange d’identité si les deux messieurs sont consentants. Il s’en suit de longs palabres entre Ralf et Ali selon la coutume orientale puis après s’être tapé dans la main pour sceller l’accord, l’officiant déclare :
Muezzin – Passons dans mon cabinet, je vais arranger ça… Alors nous disons bien : M. Youssouf Ben Intosh redevient Ralf Mac Intosh et M. Ralf Mac Mohammed reprend son nom de Youssouf Ben Mohammed Pacha ?
Black – Oui… White – …sky.
Et pendant ce temps, dans une petite gare de Savoie, à 1915 mètres d’altitude, Socrate et Euthymènes questionnent le chef de gare qui précise :
Chef de gare – Vous êtes ici à la gare de Havre-Caumartin, il passe ici 6 trains par ans, plus les trains spéciaux qui me sont annoncés que quand ils descendent car quand ils montent, je les vois bien. Seulement quand ils descendent, faut que je tourne la passerelle, sinon ils se foutent dans le ravin. Celui d’hier, c’était le troisième de l’année !
Socrate – Celui d’hier ?
Chef de gare – Oui, il est passé vers onze heures du soir, il s’est arrêté sous le tunnel toute la nuit et il y était encore ce matin quand l’avion s’est posé à proximité sur le Plan Praz, un gros porteur qui est reparti un quart d’heure après.
Socrate – Oh, mais dites donc, voilà un train qui descend !
Chef de gare – C’est bien le train spécial, ils auraient pu me prévenir pour la passerelle, il va tomber dans le ravin, il s’en approche, il tombe, ça lui fera les pieds.
Socrate et Euthymènes horrifiés et tétanisés, voient le train s’écraser en contre bas.
Chef de gare – Ne pleurez pas il était vide, c’est la pente qui l’a fait descendre. J’ai vu tous les barbus monter dans l’avion. Il était immatriculé F.U.R.A.X. et il est parti dans cette direction.
Socrate – C’est la direction de l’Ecosse.
Euthymènes – Oui patron, exactement la direction de l’île de Benbecula.
Le lendemain Socrate et Euthymènes, barbouillé par le mal de mer sont à bord du navire amiral.
Speaker – Ici Radiodiffusion française, notre envoyé spécial Lawrence Riesner est à bord du navire amiral battant pavillon de la Police judiciaire et suit les opérations navales franco-britanniques contre l’île de Benbecula.
Riesner – Le navire quitte le port de Liverpool suivi par les unités de la flotte puis par des dizaines de vedettes de la Seine et de la Tamise, puis par des centaines de petites vedettes, de starlettes et de figurants. La véritable petite armada file à présent en direction de Benbecula sous le haut commandement de l’amiral Porridge à bord d’un porte-avion anglais et sous le commandement du commissaire Socrate. Nous venons de passer le canal du nord et approchons à toute vapeur de l’archipel des Hébrides.
Socrate – Maintenez le contact. Tous les bateaux qui suivent ceux qui sont devant doivent rester derrière ceux qui les précèdent. Rendez-vous au 57e parallèle par 8 degrés de longitude.
Vigie – attention iceberg devant nous !
Socrate – Paré à virer, bâbord toute, vitesse réduite, contourner l’iceberg ! Brusquement il se met en colère. Flanquez-moi la vigie aux fers ! Bougre d’andouille, c’n’est pas un iceberg, c’est juste un ice-cream soda. En avant toute !
Sur l’île de Benbecula :
Cornélius – M’sieur Furax, la radio nous transmet tous les messages captés : les forces navales franco britanniques convergent sur Benbecula au 57e parallèle, 8 degré de longitude…
Furax (ricanant) – Tu entends Malvina ! Ils s’imaginent saisir Furax ! Ha, ha, ils ne savent pas que Furax est insaisissable, invincible et c’est pour ça que tu m’aime, Malvina. Tu sais ce que tu dois faire Cornélius ?
Cornélius – Oui, M’sieur Furax, dispositif 203…
Furax – Non, jamais 203… dispositif 204.
Cornélius – Bien, dispositif 204, ce sera fait en sept minutes…
Furax– Ah Malvina ! Ils veulent me prendre Benbecula, mais Furax leur réserve une surprise, une grande surprise, une immense surprise (hurlant) Furax est un surhomme, un demi-dieu ! Il est toujours le plus fort…ha, ah, ah, ah !! Et c’est pour ça que tu m’aimes Malvina !
GONG !
12 novembre 2020
épisode 41 - ça bouge tous azimut
Black s’adressant à Mac Intosh – Si je comprends bien, il y a quelque part en Egypte un ex-musulman qui porte votre nom à présent.
Mac Intosh – Oui, il s’appelle Ali Ralf Mac Mohammed.
White – Eh bien, mes enfants, il n’y a plus qu’une chose à faire, retourner en Egypte, retrouver Ali, et transférer les identités.
Pendant ce temps à la gare de Lyon, le train spécial pour évacuer les barbus est à quai.
Les barbus montent dans les wagons ; les familles leur prodiguent des conseils, congratulations, embrassades.
Le haut-parleur annonce :
– Messieurs les voyageurs barbus, en voiture, attention au départ !
Le train s’ébranle, les portes se ferment et il quitte la gare.
En Ecosse, Fred rassure Carole se montrant optimiste sur la réussite des détectives qui affrètent un petit avion pour l’Egypte.
De son côté, l’Immortel, non moins cruel et criminel, sur la longueur d’ondes de 108.84m déclare :
– Ici radio Furax, je remercie tous ceux qui m’ont envoyé des photos, des portraits et des signalements de barbus, pour me permettre de réaliser mes noirs desseins. Pour l’instant, je prépare un mauvais coup sensationnel qui dépassera ma récente élection à l’Académie, mais je n’en dirai pas plus, ah, ah, ah, ah !
Dans les bureaux de la P.J. Socrate et Euthymènes préparent la rencontre avec Scotland Yard et l’amirauté britannique lorsque le téléphone sonne. Dring, Dring…
Socrate décroche – Allô, oui, quoi ? Signalé nulle part ? Le train des barbus a disparu ! Il raccroche :
Communiqué – Alerte à toutes les forces de police. Recherchez le train 2418-RQ9 contenant 325 barbus, disparu entre Chambéry et Modane.
Les deux policiers se rendent à Chambéry où Euthymènes suggère que le train est peut-être planqué sous un tunnel.
Socrate à Euthymènes – Contactez nos indics, je veux que tous les indicateurs de chemin de fer soient envoyés en mission.
Ces derniers peu dégourdis n’obtiennent aucun résultat.
Socrate en colère – Vous êtes tous des crétins incapables ! Foutez-moi le camp ! Allez au diable…Venez Euthymènes ! Nous allons visiter nous-mêmes tous les tunnels de Savoie.
Euthymènes – Il nous faudrait des types comme Black et White, malheureusement, ils sont en route pour l’Egypte.
En parlant des duettistes, ceux-ci sont arrivés en Egypte où l’avion vole au plus bas et au ralenti pour permettre à Mac de repérer les lieux.
Apercevant les pyramides, Mac Intosh reconnait l’endroit du transfert d’identité et le pilote les dépose à proximité.
Mac Intosh – C’est dans la maison au bil du nord, pardon, je voulais dire au bord du Nil.
À l’intérieur, ils croisent un homme.
White – C’est toi Ali Ralf Mac Mohammed ? Ali – Oui que veux-tu ?
Black – Tu reconnais celui-là ? Ali – Oui, c’est Youssouf Ben Intosh Pacha !
White – Sais-tu qui peut procéder à l’inversion des identités ?
Ali – Oui, le muezzin, c’est lui qui fait les papiers ; il est dans la pièce à côté.
Black – Allons-y
GONG !
03 novembre 2020
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