L'appel de la forêt

La paisible vie domestique de Buck, un chien au grand cœur, bascule lorsqu’il est brusquement arraché à sa maison en Californie et se retrouve enrôlé comme chien de traîneau dans les étendues sauvages du Yukon canadien pendant la ruée vers l’or des années 1890. Buck va devoir s’adapter et lutter pour survivre, jusqu’à finalement trouver sa véritable place dans le monde en devenant son propre maître…

Appel de la foret afficheChris Sanders nous offre une adaptation nuancée du roman mais le film reste un grand et bel hommage à l'œuvre de Jack London.

Avoir accentué le côté anthropomorphique du chien peut en décontenancer quelques-uns, mais ce procédé numérique aurait ravi et enchanté tous ceux qui avaient vu les premiers films de Méliès. L’homme n’était pas blasé en ce temps-là. Le cinéma est avant tout une machine à rêves comme le souhaitaient les frères Lumière.

La finalité, c’est que nous avons ici des paysages de toute beauté et Buck le chien va plaire aux enfants car il est très bien réalisé avec des expressions saisissantes.

Harrison Ford et Omar Sy sont très bons dans leurs rôles respectifs. Le premier est très touchant en vieil homme seul qui a perdu sa famille et qui au bout du rouleau, reprend un peu le goût à a vie. Le second, fidèle à lui-même et toujours charismatique permettra à Buck de ‘’grandir’’.

En fait ce film est l’apprentissage de la vie et c’est valable pour l’animal comme pour un être humain. Laissons-nous entraîner dans ce tourbillon aux images magnifiques accompagnées d’une très belle musique de John Powell.

Une histoire qui fait du bien et qui nous rappelle que nous devons autant respecter la nature, que les espèces animales qu’elle nourrit en son sein.  

Opinion des gens :
Presse (13 titres) – 78% de positif dont 38% de 4/5 et en négatif 22% de passable.
Spectateurs (122 critiques) – 80% de positif dont 27% de 5/5 et 39% de 4/5 et en négatif 14% de passable et 6% de mauvais.
Notation (625 personnes) – 88% ont aimé le film.

Nationalité : Américain. Genre : Aventure, drame, famille

23 février 2020