Glass
trilogie de M. Night Shyamalan
Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn « l’homme incassable » poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb depuis qu’on le sait capable d’endosser 23 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes.
M. Night Shyamalan nous propose le dernier volet de sa trilogie, de super héros, peu conventionnelle.
Glass est vraiment très bon. Le scénario est bien ficelé et excellent avec beaucoup de scènes fortes et même très fortes dans un rythme très soutenu avec des dialogues excellent, même s’ils peuvent sembler trop bavards.
Le personnage de David Dunn interprété par Bruce Willis est toujours aussi charismatique et mystérieux.
James McAvoy et son personnage, ‘’la Bête’’ aux multi-personnalités est encore une fois, impressionnant, fantastique et lui-aussi charismatique, aussi étrange que ça puisse paraître.
Elijah, Mr Glass, interprété superbement par Samuel L. Jackson est très silencieux dans la première partie du long métrage, mais fini par prendre les commandes avec une aisance et surtout, ce sont ses idées qui nous intriguent.
Au fait, quel but poursuit le réalisateur ? S’agit-il de convaincre ces super-héros qu'ils s'illusionnent en ébranlant non seulement leur foi, mais aussi la croyance de leurs proches
?(Le fils de Dunn, Joseph, Spencer Treat Clarke, la mère d'Elijah, Charlayne Woodart, Casey la jeune rescapée de Split, Anya Taylor-Joy. Tous trois sont parfaitement à leur place)
Et bien sûr celle du spectateur. Est-ce que ces personnages sont réellement exceptionnels ? Ou s’agit-il de dévoiler à la face du monde le potentiel de ces êtres déchirés qui veulent, à leur façon, exister en réalisant quelque chose de grand ?
Ce sont bien les thèmes qui se dévoilent tout au long de l’histoire et le rôle de la psychiatre, l’excellente Sarah Paulson, nous interpelle.
Shyamalan conclut de fort belle manière cette trilogie, avec une scène finale surprenante et un dernier plan-séquence un peu fou. Pas de morale mièvre, car ce film brouille les frontières du bien et du mal, ce qui le rend complexe et lui confère de multiples facettes.
Glass est comme un acte de foi en l’homme et en sa puissance créatrice, un appel à la libération du potentiel magique dont nous sommes chargés sans en être conscients.
Retrouver en nous, l’enfant enfoui, le Kevin (Kevin est une des 23 personnalités de la Bête, le jeune garçon de 9 ans).
Avertissement : Vous pouvez ne voir que ce volet ou avoir vu Incassable et Split auparavant. Mais sachez que Glass dévoile trop de choses sur Incassable et Split ; alors tâcher moyen de voir les deux premiers volets avant ce troisième, sinon pas d’effet de surprise !
Opinion des gens :
Presse (28 titres) – 86% de positif dont 21% de 5/5 et 25% de 4/5 et en négatif, 11% de passable et 3% de mauvais.
Spectateurs (290 critiques) – 72% de positif dont 12% de 5/5 et 25% de 4/5 et en négatif, 18% de passable et 10% de mauvais.
Notation (2400 personnes) – 82% ont aimé ce film.
Nationalité : Etats-Unis. Genre : Suspense, Fantastique
22/01/2019
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