Le sens de la fête
comédie réalisée par Eric Toledano et Olivier Nakache
Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.
Eric Toledano et Olivier Nakache à la fois scénaristes et réalisateurs, nous offrent, dans un château du 17ème siècle, une comédie humaine royale.
Nous assistons à une succession rythmée de scènes plus croustillantes les unes que les autres, menées à un train d’enfer et parsemées de répliques qui font mouche.
Le sujet est parfaitement maîtrisé en faisant monter la sauce au fur et à mesure du déroulement de la journée depuis la préparation par la brigade, dirigée par Jean-Pierre Bacri, génial en organisateur de noces et banquets, jusqu’au bouquet final à découvrir.
Des personnages réjouissants notamment avec une partie de l’équipe composée de bras cassés attachants, aux dialogues savoureux. Lorsque la cérémonie entre en jeu et en grande pompe, cela devient encore plus drôle avec un marié, Benjamin Lavernhe, gratiné, imbu de sa personne et complètement déjanté lui-aussi.
Mais c'est aussi une histoire de solidarité, qui déborde de tendresse et d'humanité. Une belle galerie de portraits autour d’un Bacri bougon, souffrant, excédé, jaloux, désabusé, victimaire, abattu, dépassé. Nous avons entre autres Jean-Paul Rouve en photographe dépressif et pique-assiette, Gilles Lellouche en ‘’DJ ringard, au grand cœur, des années soixante’’.
Eye Haidara est épatante et jubilatoire dans sa manière de diriger l’équipe d’un bras de fer en parlant comme un charretier.
Vincent Macaigne est tout aussi délirant en ancien prof dépressif.
Hélène Vincent dans son petit rôle de mère de la mariée est magnifique comme toujours.
Alban Ivanov est réjouissant en extra imprévu, maladroit et ignorant tout du langage de la cuisine.
Suzanne Clément, proche collaboratrice et maîtresse de Bacri, est impeccable dans sa manière de le rendre jaloux. La participation de William Lebghil, Kévin Azaïs, Judith Chemla (la mariée) et tous les autres seconds rôles complètent ce superbe casting.
Pour la bande originale, Avishai Cohen est la cerise sur le gâteau.
Une belle comédie que je recommande. C’est inventif, original, souriant et riant.
Opinion des gens :
Presse – 91% de positif dont 15% de 5/5 et 48% de 4/5 et pour le négatif, 9% de passable.
Spectateurs – 86% de positif dont 31% de 5/5 et 38% de 4/5 ; en négatif nous avons 8% de passable,4% de mauvais et 2% de nul...
Nationalité : France. Genre : Comédie
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