The Circle

science-fiction de James Ponsoldt

Les Etats-Unis, dans un futur proche. Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…

Affiche de The CircleJames Ponsoldt nous propose un film original, inquiétant et qui n’est pas encore dystopique malgré quelques avis puisque nous ne sommes pas dans un avenir post-apocalyptique. Nous sommes simplement dans une projection qui nous interpelle sur ce que pourrait être notre devenir.

C’est un excellent film pour le message qu’il fait passer, malgré que le scénario manque de punch et soit un peu trop didactique. Emma Watson et tom Hanks sont parfaits de charisme, même si on peut reprocher à Emma un peu trop de froideur face aux évènements.

Alors oui, le film est tout en nuance en nous montrant le mal que pourraient faire les réseaux sociaux au service de la vidéo surveillance et d’une équipe dirigeante qui s’emparerait des leviers de commande. Ce n’est pas un pamphlet contre internet et les réseaux, mais contre l’utilisation qui pourrait en être fait, si la perte de conscience de l’individualité, comme de la vie privée et du contact humain conduisait à une sorte d’asservissement des masses par la télésurveillance, sous couvert de vaincre la criminalité et d’obliger les politiques, à la transparence.

C’est donc un film intelligent, une curiosité qui mérite d'être vue.

Opinion des gens :
Presse
– 56% de positif avec juste 6% de 5/5 6% de 4/5 ; En négatif 31% de passable et 13% de mauvais.
Spectateurs – 51% de positif dont 16% de 5/5 et 15% de 4/5. En négatif : 20% de passable, 15% de mauvais et 14% de nul.

Nationalité : États-Unis, Émirats. Genre : science-fiction, société.

Commentaires

  • michel
    • 1. michel Le 31/07/2017
    le film est trop rapide et trop elliptique en ce qu'il ne fait qu'évoquer à peine le personnage du co-fondateur (TY je ne sais quoi )avec qui Mae opère le retournement final .
    Ce thème, quoiqu'il en soit, est fort passionnant, et me donne envie de lire le roman d'origine, où parait-il L'héroïne reste tout au long dans la même position vis à vis de la firme, sans le retournement final du film.