Dunkerque
film de Christopher Nolan
Entre le 26 mai et le 4 juin 1940, les plages de Dunkerque sont ravagées par la guerre en cours. Venus de Belgique, d’Angleterre, du Canada et de France, des soldats alliés se retrouvent pris sous le feu des forces allemandes. Une vaste opération d’évacuation est mise en place pour tenter de les sauver...
Christopher Nolan, nous propose un film sur une page d’histoire peu connue exceptée avec celui de Henri Verneuil « Week-end à Zuydcoote » qui nous montrait le ‘’côté français’’ des soldats qui n’ont pas pu embarquer pour l’Angleterre. L’originalité tient au scénario relatant trois histoires : une semaine sur terre, un jour en mer et une heure dans les airs.
Deuxième particularité, le casting qui fait la part belle à de « petits nouveaux » comme Fionn Whitehead qui joue Tommy, le personnage le plus important sur la partie "terre" ; il excelle dans son rôle et sa présence est forte. Ses compagnons sont joués par Tom Glynn-Carney, Jack Lowden, Harry Styles, Barry Keoghan et Aneurin Barnard ; il sont tous au diapason.
Les ‘’pointures’’ comme Mark Rylance qui joue le capitaine du petit bateau de plaisance qui viendra porter main forte aux rescapés dans une mer agitée, Tom Hardy qui réussit à avoir une énorme présence avec quatre lignes de dialogue, c'est le pilote d'un des avions allié, et Kenneth Branagh en chef des troupes, sont relativement discrets.
Chacun des plans est tourné en 70mm avec une minutie exceptionnelle. La photographie de Hoyte Van Hoytema est magnifique et la musique ne s'arrête jamais, s'emballe souvent, et les sons sont sublimés comme : les pas dans le sable, le ricochet des balles sur la coque des bateaux et le bruit des moteurs d'avions. Le paradoxe pour un film de guerre, c’est que nous ne voyons jamais l’ennemi, ni de ‘’ sang’’, même si la tension reste palpable et que les horreurs de la guerre sont bien présentes.
Alors oui, nous ne voyons que le côté ‘’anglais’’ et pas l’héroïsme des soldats français qui ont résisté à l’arrière pour contenir l’armée allemande et permettre la réussite de l’évacuation, et nous ne sommes pas dans une franche reconstitution historique, mais nous ressentons bien l’angoisse et l’incompréhension de ses jeunes hommes démunis face au rouleau compresseur de l’ennemi.
Et c’est un film à voir absolument au cinéma sur grand écran.
Opinion des gens :
Presse – 91% de positif dont 45% de 5/5 et 32% de 4/5 ; Pour le négatif : 9% de passable.
Spectateurs – 73% de positif dont 21% de 5/5 et 36% de 4/5. Pour le négatif : 14% de passable, 8% de mauvais et 6% de nuls (630 critiques tout de même, ce qui montre que ce film n’a pas laissé indifférent).
Nationalité : États-Unis, Angleterre, France, Pays-Bas. Genre : Guerre, Histoire, Drame.
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