Le roi Arthur - Excalibur
film de Guy Ritchie
La légende d'Excalibur
Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend – jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…
La légende Arthurienne née au Ve ou VIe siècle n’a cessé d’inspirer la littérature et le cinéma.
Parmi les 28 films sortis, je retiendrai le premier de 1953 « Les chevaliers de la Table Ronde » de Richard Thorpe en 1953 qui n’a pas vieilli, Merlin l’enchanteur de Disney en 1963 que j’ai vu adolescent, l’excellent Excalibur de John Boorman en 1981, les deux films originaux « Le roi Arthur » d’Antoine Fuqua en 2004 et « La Dernière Légion » de Doug Lefier en 2007 qui ont montré la légende comme étant l’inspiration, à partir de faits réels, lorsque les romains ont évacués Britannia laissant le pays à la convoitise des Saxons. Il me tardait donc de voir cette nouvelle version que je ne comparerai pas car chaque film est différent et possède son charme : désuet, charmant ou original.
Guy Ritchie nous montre la légende avec ses magiciens sous forme d’un film d’Héroïc Fantasy qui n’est pas sans référence au « Seigneur des Anneaux », à « Game of Thrones » et à « Robin des bois prince des voleurs ». C’est une nouvelle réecriture de la légende avec quelques libéralités et donc les puristes peuvent éviter. Mais n'oublions pas que les séries comme Kaamelott font pire sans nous déplaire.
Cette adaptation est menée tambour battant avec un rythme infernal où nous avons du spectaculaire, de l’humour, de la surprise et de l’intérêt avec un roi Arthur décoincé, emblématique et charismatique parfaitement maîtrisé par Charlie Hunnam, avec un méchant de chez méchant comme nous les aimons, l’excellent roi Vortigem ou devrais-je dire Jude Law dont le talent n’est plus à démontrer.
Quant à Guenièvre qui est ici « Le mage » envoyée de Merlin, elle n’est autre qu’Astrid Bergès-Frisbey, la talentueuse franco-espagnole que l’on a pu apprécier dans « La fille du puisatier » et le volet « La fontaine de jouvence (Sirena) » de Pirate des Caraïbes.
Les autres acteurs et notamment : Djimon Hounsou, Éric Bana, Aidan Gillen et Tom Wu complètent un casting de choix.
La bande son entraînante est parfaite avec des rythmes celtiques qui collent à l’action. Les costumes et décors sont au diapason et la mise en scène et le montage du film impressionnent. Nous n’avons pas dans ce film de romance entre Arthur et Guenièvre. Pas le temps car la réalisation, considérée comme épileptique (sobriquet dont on affuble le réalisateur) n’en laisse pas la possibilité. On se croirait dans un très bon jeu vidéo.
Ce film est une interprétation moderne et vive de la légende et je le recommande vivement aux amateurs d’aventures épiques.
Opinion des gens :
Presse – 60% d’avis positifs dont 27% de 4/5 et pour le négatif nous avons 13% de passable et 27% de mauvais.
Spectateurs – 79% de positif dont 14% de 5/5 et 51% de 4/5 – pour le négatif : 12% de passable, 4% de mauvais et 5% de nul.
Nationalité – Etats-Unis, Australie, Angleterre. Genre – Aventures épiques, action, fantastique.
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