Indiana Jones opus 2
Le temple maudit de Steven Spielberg
L'archéologue aventurier Indiana Jones est de retour. Il poursuit une terrible secte qui a dérobé un joyau sacré doté de pouvoirs fabuleux. Une chanteuse de cabaret et un époustouflant gamin l'aideront à affronter les dangers les plus insensés.
1984, "Indiana Jones and the Temple of Doom" de Steven Spielberg démarre sur un prologue jubilatoire dans un cabaret de Shanghai, où, comme dans les westerns, une bagarre générale se déchaîne très rapidement dans une réjouissante frénésie. Nous voici tout de suite dans l’ambiance.
Il s’en suit une course poursuite dans les rues de Macao, un atterrissage forcé au-dessus de l’Himalaya... en canot pneumatique, dans une jungle hostile qui foisonne de reptiles visqueux et de crocodiles. Harrison Ford revient dans cette aventure extravagante et trépidante ; il est plus fou et plus téméraire que jamais, avec sa barbe de trois jours, sa dégaine de cowboy et son célèbre fouet. Il doit cette fois restituer aux habitants d'un petit village indien la pierre magique qui leur a été dérobée.
Ce deuxième volet est certes le plus sombre des Indiana Jones avec un énorme et lugubre décor d’un temple où sévissent les thugs. Mais les seconds rôles sont particulièrement drôles et attachants (le petit Demi-Lune, excellemment interprété par le jeune Jonathan Ke Quan et la séduisante chanteuse de music-hall, Willie jouée par Kate Capshaw qui deviendra quelques années plus tard madame Spielberg, excusez-nous du peu !).
Les décors d'Elliot Scott sont sublimes et la musique de John Williams est toujours aussi grandiose. Le rythme est complètement dingue avec une éblouissante course-poursuite en wagonnets dans une mine et un combat spectaculaire sur le pont suspendu à flanc de falaise. Le repas est aussi d’anthologie avec des scarabées fourrés, des soupes d’yeux et des cervelles de singes en sorbet.
Nous sommes donc bien dans une superproduction, simplement destinée à nous faire rêver dans un éblouissant divertissement rarement atteint au cinéma. Nous sommes ravis de le revoir en 2017 dans une salle quasi pleine où les trentenaires et quarantenaires sont majoritaires et je suis sans doute le seul sexagénaire. J’ai simplement oublié mon chapeau et mon fouet, mais c’est du pur bonheur de l'avoir vu en VOST et écran géant.
Opinion des gens : pas de critique presse, juste spectateurs avec 86% de positif dont 34% de 5/5 et 39% de 4/5 – Il y a tout de même 9% de passable, 4% de mauvais et 1% de nul, des spectateurs qui se sont fourvoyés et décus sans doute à cause des effets spéciaux un peu désuets et du scénario rocambolesque. Dommage pour eux.
Ajouter un commentaire