Inferno
Action, drame de Ron Howard
Dans "Inferno", le célèbre expert en symbolisme ancien suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…
Ron Howard qui a déjà réalisé Da Vinci Code et Anges et Démons, nous propose cette fois, l’avant dernier roman de Dan Brown. Inferno, symbolisant l’enfer de Dante. Robert Langdon (interprété par Tom Hanks), expert en symbolisme ancien se retrouve dans un nouveau jeu de piste palpitant. Inferno, au scénario sombre et réaliste, nous fait froid dans le dos avec ses prévisions pessimistes quant à l’avenir de l’humanité où la surpopulation agit à l’instar d’un cancer pour la planète. L’acteur nous entraîne avec le docteur Sienna Brooks (Félicie Jones, troublante et pugnace) dans les méandres de l’art antique, de Florence à Venise, en passant par Istanbul, à travers une série d’énigmes complexes qu’il doit résoudre dans la douleur liée à son amnésie. Il est poursuivi par l’inspecteur Bouchard (Omar Sy, inquiétant, dangereux et ambigu que nous avons du mal à voir en « mauvais »), le docteur Elisabeth Sinskey de l’OMS (l’excellente Sidse Babett Knudsen toujours aussi classe et charismatique) et le « Prévôt » d’une société secrète (parfaitement interprété par Irrfan Kahn). Bien sûr, il lui faudra contrer la solution radicale mise en place par Zobrist (Ben Foster) avant son suicide. Les grognons vont faire remarquer que Langdon, après de nombreux rebondissements, parviendra à faire échouer la mort programmée de quatre milliards d’individus, à la dernière seconde, mais c’est bien le but de ce genre de film d’action, comme des blockbusters. D’un point de vue plus général, Inferno ne laisse pas indemne et pousse profondément à s’interroger, sur nous-mêmes, les autres, et la vie au sens littéral. L’image très esthétique et les plans séquences se succèdent à un rythme lui aussi infernal et c’est bien ce que nous attendons d’un film d’action. Comme "Max et Léon" et "Ma famille t’adore déjà", "Inferno" est le premier des trois films au box-office lyonnais de cette semaine du 11 au 17 novembre ce qui confirme, au-delà des critiques, que les spectateurs plébiscitent les films de divertissement ; ce qui est un des premiers objectifs du cinéma.
Presse : seulement 43% de bonnes opinions, mais pas de nul, ni de critique sur les acteurs.
Spectateurs : 53% de bonnes opinions et parmi les mauvaises, 7% de nuls. Je reste perplexe, car c’est le reflet de 126 personnes sur les 14 644 qui sont allés le voir la première semaine de sa sortie !
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