Predator
Action, Fantastique de John McTiernan
Le commando de forces spéciales mené par le major Dutch Schaeffer est engagé par la CIA pour sauver les survivants d’un crash d’hélicoptère au cœur d’une jungle d’Amérique Centrale. Sur place, Dutch et son équipe ne tardent pas à découvrir qu’ils sont pris en chasse par une mystérieuse créature invisible qui commence à les éliminer un par un. La traque commence.
En 1979, nous avions fait la connaissance d'un certain Alien, monstre extra-terrestre qui massacrait sur son passage les malheureux humains.
En 1987, John McTiernan (qui avait réalisé entre autre Piège de Cristal) prend le contre-pied de son ainé. L'espace et les astronautes laissent place à la jungle où une unité d'élite menée par Arnold Schwarzenegger est missionnée, en pleine zone de guérilla en Amérique Centrale. Le film commence comme un film de guerre classique, on croit même au début qu'on va assister à un nouveau "Commando".
Mais à peine les « méchants preneurs d’otages » sont-ils éliminés que l’unité se retrouve face à une menace invisible et redoutable, chaque membre se faisant tour à tour massacrer.
Le réalisateur crée une vraie atmosphère où s’intensifie le climat de terreur. On aurait pu croire que le film aurait perdu en suspense avec Schwarzy, héros taillé comme un spartiate, mais justement le principe du film est de le mettre à mal. Plus le film s’avance, plus la peur et la douleur se répandent sur le visage de l’acteur.
La tension qui nous accompagne repose sur un crescendo qui culmine lors d'une dernière partie anthologique, où l'homme doit finalement fusionner avec la nature pour devenir l'égal de son adversaire dans un duel surdimensionné.
Avec des effets spéciaux de qualité et une virtuosité rarement atteinte, le film s'impose comme l'un des plus impressionnants vus à ce jour. La musique est également excellente et colle parfaitement à l'ambiance du film. De plus nous découvrons le Predator petit à petit ce qui rend le film encore plus tendu, effrayant et angoissant car on ne sait pas trop à quoi on a affaire.
Je l’avait vu en VHS au début des années 90, à l’époque des vidéoclubs. La version restaurée de 2016 est parfaite. Merci aux CNP de l’avoir mis à leur programmation.
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