Captain América - Civil War

Superhéros, Advengers, film de Antony et Joé Russo

Captain america afficheSteve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l'humanité. À la suite d'une de leurs interventions qui a causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. 
Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s'engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement...

Nous avons ici, un très bon film avec ses séquences d'actions toutes plus phénoménales les unes que les autres. Les plans séquences lors des scènes d'action sont étourdissants comme l'affrontement entre tous les super-héros à l'aéroport, où les apparitions consacrées à Ant-Man (Paul Rudd)  et au nouveau Spider-Man (Tom Holland), sont toutes deux très surprenantes : irréaliste et grandiose pour la fourmi et très rythmée et drôle pour l'araignée.
La première apparition de Black Panther (Chadwick Boseman) fait frissonner. Natasha Romanoff (Scarlett Johansson) toujours excellente, apporte bon nombre de rebondissements. Iron Man (Robert Downey Jr.) est fidèle à lui-même. La performance de Captain America (Chris Evans) lui donne de l’épaisseur, sans oublier les autres Avengers : Vision (Paul Bettany), Wanda (Elizabeth Olsen), Le Faucon (Anthony Mackie) et Hawkeye l’archer (Jeremy Renner) qui sont tous excellents! Bucky Barnes le soldat de l’hiver (Sebastian Stan) est lui aussi époustouflant. Quant au « méchant » Zemo (Daniel Brühl) il est génial à souhait.
Tous ces acteurs sont dirigés par deux réalisateurs d'exception, Anthony et Joe Russo qui manient les acteurs parfaitement. La musique du film est parfaite. Tous les personnages sont très bien écrit et beaucoup plus profonds que nous aurions pu l’imaginer, avec des dialogues très bien écrits parfois drôles, souvent sérieux, voire qui nous interpellent sur les risques de la soumission inconditionnelle aux politiques ou l’inverse, le refus d’être contrôlé et de rendre compte.

Bref, je ne vais pas déflorer l’histoire. Cet opus est parfait et je le recommande pour son côté original ou l’ennemi n’est pas là où nous pouvions l’attendre.

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