Mad Max
Fury Road
Max Rockatanski (Tom Hardy qui remplace impeccablement Mel Gibson) est toujours le flic mutique assoiffé de vengeance après la mort de sa femme et son bébé par des motards hors la loi. Le premier volet reste le film à l'atmosphère la plus oppressante et impressionnante de la série. Ce quatrième opus est le plus spectaculaire et inclassable : science-fiction post-apocalyptique, opéra hard rock, comics, jeu vidéo. Dès les premières minutes, tout bascule avec une première capture rapide et violente puis une spectaculaire tentative d'évasion avortée. Il est en fait le donneur de sang involontaire pour la régénération des sbires frapadingues du seigneur Immortan Joé (Hugs Keays Byrne, monstrueusement gothique). Lorsque l'impératrice Furiosa (Charlize Théron qui est ici magnifique, charismatique et bouleversante dans sa magistrale interprétation) s'enfuit de la cité monstrueuse à bord d'un camion-citerne avec les favorites et génitrices d'Immortan Joé, celui-ci furieux part à sa poursuite. Max est alors enchaîné à Nux (Nicholas Hoult le Fauve de la saga X-Men qui est ici époustouflant et méconnaissable) et qui plus est à l'avant de son véhicule. Avant que Nux soit à son tour prisonnier de Max et Furiosa, la course-poursuite qui ne s'arrête que pour de brefs moment de répit, nous offre quelques poussées d'adrénaline.
Impossible de tout résumer car le scénario fourmille d'inventivité et de créativité sublimées par une musique géniale. Le guitariste explosif, perché sur son camion et les percussionnistes motorisés sont magnifiques. Quand à Toast (Zoé Kravitz), la fille de Lenny Kravitz confirme son talent en tenant bien sa place comme dans X-Men ou les deux opus de Divergente.
Du très grand spectacle qui pour une fois enregistre les mêmes critiques élogieuses de la presse et des spectateurs, 4,3/5 de moyenne et même des 5/5, un record.
Décanillez de vos cambuses et rejoignez votre cinéma pour faire le plein d'éblouissements, de bonnes décharges d'adrénaline, d'émotion (il y en a) et d'humour(il y en a aussi).
J'ai bien sûr visionné ce film sans 3D et en V.O... Merci pour ce quatrième opus Monsieur George Miller.
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