Couleurs de l'incendie
Film historique, drame de Clovis Cornillac
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.
Adaptation du roman Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaitre, suite de la saga initiée par Au revoir là-haut.
La mort de son père laisse Madeline Péricourt (Léa Drucker) à la tête d’une fortune. Mais son manque d’expérience l’oblige à se reposer sur son entourage : son homme de confiance (Benoît Poelvoorde), son oncle (Olivier Gourmet), le précepteur de son fils (Jérémy Lopez), sa dame de compagnie (Alice Isaaz), son chauffeur (Clovis Cornillac)… Bien vite, les masques tomberont et Madeleine se retrouvera ruinée et à la rue, avec un fils grabataire. Mais Madeleine est bien décidée à se venger.
Nous avions adoré en 2013 "Au revoir là-haut", le roman haut en couleurs de Pierre Lemaître et en 2017 la flamboyante adaptation qu’en avait tirée Albert Dupontel. Il laisse ici la place à Clovis Cornillac, aussi solide acteur que réalisateur qui s’est entouré de la fine fleur du cinéma français. Toutes les actrices et acteurs sont à leur plus haut niveau de même que la cantatrice interprétée par Fanny Ardant.
La reconstitution des années Trente est impeccable : il ne manque aucune traction avant dans les rues de Paris et aucun bouton de manchette aux riches toilettes des personnages.
La trame du roman est scrupuleusement respectée, et nous nous laissons happer par ce récit enthousiasmant et profondément moral où les Gentils finissent toujours par l’emporter sur les Méchants.
Notre seul regret, c’est que ce film de deux heures et quart bien sonnées, ne soit pas plus long. Il y a un troisième tome de ce cycle romanesque : "Miroir de nos peines" Alors vivement son adaptation, surtout si elle reste de ce tonneau là.
Opinion des gens
Critique de la Presse (19 titres) : 85% de positif dont 5% de 5/5 et 42% de 4/5 et en négatif 10% de passable et 5% de mauvais.
Critiques spectateurs (315) : 89% de positif dont 28% de 5/5 et 47% de 4/5 et en négatif 10% de passable et 1% de mauvais.
3660 personnes ont répondu aux trois questions en quittant la salle de cinéma. 63% ont adoré, 33% ont aimé et 4% ont été déçus.
Nous avons sans doute l’une des meilleures sorties de films diffusés au cinéma en 2022. Croyez-moi, c’est vraiment un film à voir en salle.
27 novembre 2022
Ajouter un commentaire