Close

Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu'à ce qu'un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…

Lukas Dhont confirme son talent pour filmer avec grâce et pudeur l’adolescence et sa quête identitaire. Grâce à sa formidable maîtrise de direction d’acteurs, des silences et des regards, la beauté de ses cadrages et la lumière de ses jeunes interprètes novices, Eden Dambrine, Léo et Gustav de Waele, Rémi.
Un film sur l’amitié entre deux préadolescents, sur le rapport difficile aux autres et sur les moqueries véhiculées par un flot de préjugés sexistes. Mais c’est aussi un film sur le deuil, sur la séparation si difficile à assumer surtout lorsqu’on a treize ans et qu’on ne trouve pas nécessairement les mots justes pour exprimer sa douleur.
Ce ne sont pas les dialogues qui priment dans ce film, mais bien les mouvements, les attitudes des uns et des autres. Les paroles échangées ne s’expriment qu’avec parcimonie Close est d'abord et avant tout un immense mélodrame qui sert le cœur et fait rejaillir, par petites touches, ces instants cruciaux qui ont façonné l’existence de chacun d’entre nous ado. 

Le film est d'une sensibilité folle, qui prend son temps mais qui le prend bien, c’est juste magique. À noter, les deux beaux rôles qui sont aussi ceux des deux mamans :
Sophie, jouée par Emilie Dequenne, impeccable comme à son accoutumée et Nathalie avec la belle interprétation de Léa Drucker.
Un film plein de force et d'émotion, rare et brillant.

Opinion des gens
Critique presse : 34 titres 76% de positif dont 15% de 5/5 et 38% de 4/5 et en négatif 15% de passable et 9% de mauvais.
Critiques spectateurs (184) 83% de positif dont 24% de 5/5 et 32% de 4/5 et en négatif 10% de passable et 7% de mauvais.

01 décembre 2022