arachnophobie
Pendant les trajets-travail que j'effectuais en train de Vienne à Perrache en 2008, j'écrivais pour mes collègues, avant mes contes de fées revisités en parler populaire, de courtes fabulettes sans vraie morale, juste pour les faire sourire.
Lorsque je décidais d'éditer à compte d'auteur mon recueil de fables version XXIe siècle, j'en ai repris quelques unes avec des montages photos.
Ces photos n'ont pu figurer dans le recueil édité à compte d'auteur.
Alors : cadeau à mes visiteurs actuels de quelques récits ferroviaires !
Un après-midi au parc
Elle avait à vrai dire un physique pas facile
Pas vraiment laide bien sûr, mais aucun sex-appeal
Quand elle se dirigea vers moi sans se presser
Je détournais la tête, feignant de l’ignorer
Mais elle se tamponna de toutes mes simagrées
Et s’approcha encore presque à me toucher
Dieu sait ici-bas que je n’ai pas le fond méchant
Et tout mon entourage me trouve bien tolérant
Mais l’instinct qui me guide, me fait parfois commettre
Un acte irréfléchi que bien vite je regrette.
Pour cette fois cependant, je n’ai rien regretté
Car dès qu’elle arriva enfin à ma portée,
Alors d’un coup de pied, paf ! Je l’ai écrasée.
C’était une araignée, j’aime pas les araignées.
Photo-montage réalisée par Fabulgone.
Cliquez dessus pour bien visualiser les détails.
La photo de base était un chemin du parc de la Tête d'or à Lyon. J'ai attendu que personne ne passe et que l'ombre de l'arbre soit dans la bonne direction.
Ensuite j'ai incrusté à gauche un banc et un personnage assis que j'ai affublé de ma tête.
J'ai alors travaillé une ombre de femme en bas à droite.
Entre cette ombre et mon personnage vous avez l'incruste de la bestiole.
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