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Le lièvre et les grenouilles
29 juillet 2018
Grandes oreilles ce matin, en son gite gambergeait
À part se faire du lard, que voulais-tu qu’il fît ?
Déjà qu’il se barbait, dans la déprime plongeait
Car le lapin est triste, la trouille le crucifie.
Les gnasses qui comme moi, sont rien qu’des pétochards
Trouillomètre à zéro et toujours le cafard
Ne profitent de rien, pas même de la bouffe
Car si j’croque une carotte tout de suite je m’étouffe.
Quand la nuit je m’endors, sous ma couette bien couvert,
Je te le donne en mille, j’ai les quinquets ouverts.
Corrige-toi mon lapin, me disent mes amis.
Mais j’ai trop les chocottes, je n’trouve pas d’compromis.
Ainsi songeait le lièvre sortant de sa tanière,
Avec le cœur battant, surveillant la clairière.
Il avance prudemment, lorsqu’il esgourde un bruit.
Aussitôt il s’affole et tout droit il s’enfuit.
Rallégeant brusquement à côté d’un étang
Où crèchent des grenouilles qu’alerte ce boucan.
Craignant que l’on en veuille à leurs cuisses charnues
Pour que dans la guinguette, elles figurent au menu.
Les grenouilles plongèrent, s’enfoncèrent dans l’onde
Laissant lapin songeur dont l’esprit vagabonde.
Non mais c’n’est pas dieu posse que j’effraie les gens
C’est une belle victoire et c’est encourageant
De savoir que je peux voir trembler devant moi
Ceux qui craignent ma vue et se plient à ma loi.
Il n’est donc sur la terre, si grand trouillard ma foi
Qui ne puisse croiser plus pétochard que soi.
Je vous ai mis à gauche l'original de la fable que j'ai actualisée tout en gardant la trame du texte d'origine.
Les fables de La Fontaine sont bien intemporelles.