Les Mères lyonnaises
-
La Mère Bourgeois
Marie Clémentine Humbert est née dans les Dombes en 1870. Elle épouse le 3 novembre 1894 André Bourgeois. Le couple va acheter en 1908, un hôtel-restaurant à Priay dans l’Ain qui va connaître la réussite et le nom de "La Mère Bourgeois" va connaître un rayonnement international après la Première Guerre mondiale. -
La Mère Brazier
Mère Brazier : une enfance douloureuse, chassée par son père quand elle devint mère célibataire à 19 ans, bonne à tout faire et remplaçante cuisinière chez Milliat célèbre fabricant de pâtes lyonnaises, sa vocation débutera. La mère Fillioux la formera et elle sera la seule femme a obtenir 3 étoiles au Michelin -
La Mère Bizolon
Veuve, elle perdra son fils unique en 1915 tué au front. Seule à 44 ans, elle créera une buvette comme on dit à Lyon qu'elle appellera le déjeuner du soldat et offrira gratuitement nourriture et réconfort aux militaires de retour du front. Elle récidivera en 1939 avant d'être victime d'un crime crapuleux en 1940. -
La Mère Fillioux
La Mère Fillioux commença son activité en travaillant chez des bourgeois et notamment à Lyon chez un directeur d'assurances. Avec son mari, marchand de vins elle transforma le comptoir en restaurant. Sa création, la poularde demi-deuil reprise par la mère Brazier et Paul Bocuse perdure encore de nos jours. -
La Mélie ou Mère Amélie
La région beaujolaise, fait partie de la zone d'influence de la Capitale des Gaules. Parmi les Mères, La Mélie est une légende de la gastronomie lyonnaise par son exubérance et la qualité des plats figurant sur sa carte. Connue au-delà de la Région on venait de loin déguster ses spécialités à Lamure sur Azergues. -
La Génie mère lyonnaise
Sous l'impulsion de La Génie et de Lison Maréchal, seule héritière et petite fille de la mère Guy le restaurant va connaître une renommée dans le Tout-Lyon, avec une clientèle huppée et une restauration de luxe. L'enseigne étoilée poursuivra son ascension jusqu'à la fin de XXe siècle -
La Mère Célestine
En 1860, Rousselot amoureux de sa patronne une jeune veuve créa en son honneur le poulet Célestine. Une recette qui depuis plus de deux siècle perdure sur les carte des bouchons. En voici le détail -
La Mère Brigousse
Quand la Mère Brigousse s'installa en 1830 dans le Hameau des Charpennes, elle eut l'idée de génie de créer une cuisine coquine avec en point d'orgue, les quenelles en forme de sein, les Tétons de Vénus. Elle sera une incontournable de la gastronomie lyonnaise. -
La Mère Guy
La plus ancienne des Mères lyonnaises connue est la Mère Guy lorsqu'avec son mari, ils achetèrent en 1759 la guinguette en bord du Rhône à La Mulatière. La confluence se situait à Ainay. Perrache initia les grands travaux qui repousseront la confluence à La Mulatière. Le restaurant se retrouva en bord de Saône.