Poème acrostiche d'Alice
Alice Pleasance Liddel
Dans la version française, le conte se termine avec un poème inspiré du chapitre 5 Laine et eau. C'était lorsque Brebis qui tricotait avec quatorze paires d'aiguilles dans la boutique, se retrouva assise dans une barque avec Alice et les aiguilles, toujours comme par magie étaient transformées en une paire de rames qui permirent à la peite fille de ramer entre les deux rives, puisque la boutique était elle aussi transformée en un cours d'eau.
Pour rendre hommage à la jeune fille, Lewis Carroll va écrire un poème acrostiche où les initiales des 21 vers des sept tercet (une strophe de trois vers) va former en vertical le nom complet de celle qui a été son inspiratrice pour les deux contes, Alice au pays des Merveilles et Alice au pays du Miroir.
Le conteur nous étonne et nous ravit par son extraordinaire talent.
Version anglaise
A A boat under a summer sky
L Lingered on the calm water
I In a golden afternoon
C Children snuggled up near me
E Eyes bright, delighted heart
P Play to a simple story
L Long since has fled this day
E Evapore are the memories
A Dispersed with blow of the wind
S So is the radiant ghost
A Alice goes under the heavens
N Nice dream opened in his eyes
C Children huddled I see other
E Eyes bright, delighted heart
L Listen to this story
I In land enchanted, they are
D Dreams their days are populated
D Die are the summers
E Easily we sailing on the calm water
L Light late evening we accompanies
L Lovely dream is our life
Version française
Un bateau sous un ciel d’été
Sur l'eau calme s'est attardé
Par un après-midi doré
Des enfants près de moi blottis
Les yeux brillants, le coeur ravi
Ecoutent un simple récit
Ce jour a fui depuis longtemps
Morts sont les souvenirs d'antan
Dispersés au souffle du vent
Sauf le fantôme radieux
D'Alice qui va sous les cieux
Que le rêve ouvrit à ses yeux
Je vois d'autres enfants blottis
Les yeux brillants, le coeur ravi
Prêter l'oreille à ce récit
Ils sont au pays enchanté
De rêves leurs jours sont peuplés
Tandis que meurent les étés
Sur l'eau calme voguant sans trêve
Dans l’éclat du jour qui s’achève
Qu'est notre vie, sinon un rêve
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